J'ai remarqué, dans les entreprises qui m'ont fait la grâce de me verser un salaire, qu'il était souvent difficile de trouver un bon chef ; à tel point que, dans certaines, on ne parle plus de chef mais de "hiérarchique" : "Mon hiérarchique ceci, mon hiérarchique cela."
En plus d'être particulièrement laid -mais les RH ayant du goût, surtout en matière d'expression française, sont rares, ils préfèrent souvent un charabia ronflant- ce barbarisme est pathétique : qu'est-ce qu'un chef qu'on n'ose pas appeler chef ?
Pour aider ceux qui sont confrontés aux difficultés du management, quelques références cinématographiques :
> Un homme de fer, avec Gregory Peck. Pendant la seconde guerre mondiale, les Américains expérimentent le bombardement stratégique de jour, les pertes sont énormes. Malgré un chef bon et généreux, le moral est au plus bas. Gregory Peck arrive pour essayer de rétablir la situation ...
> Ouragan sur le Caine. Sur un dragueur de mines, le capitaine paraît un peu déphasé, à bout de nerfs, et, pour tout dire, mauvais. Ses officiers subalternes se liguent contre lui ...
> Le pont de la rivière Kwaï. Le colonel Nicholson, obsédé par le but qu'il s'est fixé, oublie de prendre du recul et ne s'aperçoit plus qu'il travaille pour l'ennemi, avec de facheuses conséquences ...
mardi, décembre 19, 2006
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