> Eric Besson, qui était plus ou moins en charge du chiffrage du programme de Ségolène Royal, a démissionné, officieusement suite à une altercation avec François Hollande, ce qui tendrait à prouver que A. Montebourg avait, pour une fois, raison : le plus gros problème de Mme Royal est son compagnon.
L'UMP s'est empressée d'insinuer que cette démission était due au caractère irréaliste du programme présenté à Villepinte. Cela paraît peu vraisemblable. Depuis Pierre Mendès-France, il n'existe plus de socialiste que proférer des énormités économiques dérange le moins du monde : plus c'est gros plus ça passe. Il est plus probable que, le PS étant devenu le parti des copains qui se répartissent les places financées par le contribuable, Eric Besson ait démissionné sur une ambition déçue, une place attribuée contre ses espoirs à un camarade et néanmoins concurrent.
> Alain Duhamel est privé d'antennes radio et télé suite à la diffusion sur internet d'une video où on le voit défendre la politique européenne de Bayrou, lors d'un débat à Sciences-Po, et dans le feu de la conférence, il explique qu'il n'a aucun scrupule à critiquer vertement Bayrou puisqu'il votera pour lui.
Je trouve cette sanction ridicule : les journalistes ont le droit d'avoir et d'émettre des opinions, c'est même plus sain que ces journalistes à l'évidence partisans et qui font semblant d'être impartiaux. Des journalistes qui à l'évidence roulent, sans le dire, pour un candidat, on en connait tous.
De tout temps, il valait mieux fermer sa g.... pour ne pas avoir d'emm.... . Désormais, c'est en France la loi (voir les lois communautaristes limitant la liberté d'expression) et un usage public et reconnu.
Bref propos sur la mise à l'écart d'Alain Duhamel
vendredi, février 16, 2007
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