Il y a 25 ans, Ronald Reagan avaient trois maximes :
«Le socialisme, c'est : "Taxe ; si ça bouge encore, réglemente ; si ça ne bouge plus, subventionne." »
« L'Etat n'est pas la solution, c'est le problème. »
«Les mots les plus terrifiants de la langue [française] sont : "Je viens de la part du gouvernement et je suis là pour vous aider."»
A noter que « l'ignare » Reagan mettait parmi ses lectures favorites un Français dont les énarques ignorent probablement jusqu'à l'existence : Frédéric Bastiat.
A voir les programmes des deux grands favoris, on peut sans peine affirmer qu'ils ont 25 ans de retard.
Jacques Marseille a fait un calcul simple : si la France avait eu ces vingt dernières années la croissance de l'Espagne, de l'Irlande, de la Grande-Bretagne ou de la Suède, le revenu moyen annuel serait plus élevé de 5 000 à 15 000 €. Aucune redistribution ne peut avoir les avantages de la croissance.
Or, plus de croissance, c'est moins d'Etat, moins d'impôts, moins de subventions, moins de fonctionnaires et pas 2 ou 3 % en moins étalés sur 20 ans, mais 20 %, 30 % en moins sur 2 ou 3 ans (voir les expériences étrangères).
Bref, à peu prés tout le contraire de ce que proposent Sarko-Ségo. Choisir entre eux, c'est choisir entre la peste et la choléra.
Ajout du 14/02 : puisque la résolution des problèmes commence quand on se pose les bonnes bonnes questions, adoptons celle d'Alain Madelin : "Les hommes politiques ne doivent plus se demander ce que l'Etat peut faire, mais ce qu'il doit cesser de faire."
mardi, février 13, 2007
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Cher Franck,comme vos commentaires sont " bridés " par Eolas, peut-être pourriez-vous nous faire profiter de votre bon sens et de votre humour sur ce blog libre que nous aimons à lire pour cette raison. Pour une fois ( une seule), paraphrasons Ferrat qui "ne chante pas pour passer le temps" et appelons un chat un chat quitte à choquer nos blanches colombes; en tout cas rions de tout ça de peur d'avoir à en pleurer ! A vous lire...
RépondreSupprimer",comme vos commentaires sont " bridés par Eolas"
RépondreSupprimerOui, je viens grâce à vous de constater, j'ai l'habitude d'être censuré par le Monde, mais là je suis surpris.
D'autant plus que ce qu'il appelle mes imputations diffamatoires étaient une question liée à l'affaire Bernard Hanse que je venais de découvrir.
http://desirsdavenir.over-blog.com/article-1870012.html
Certes, c'est à première vue peu flatteur pour la dame, mais je demandais justement des éclaircissements.
Je n'ai pas d'hostilité personnelle vis-à-vis de SR, je me contente de juger ses idées, ses propos et, éventuellement, son comportement public ; pour le reste je ne la connais pas.
Bah, ce n'est pas bien grave : c'est blog d'Eolas, qu'il s'amuse comme il peut.
La lecture de votre blog est, une fois de plus un régal, et, à mon grand regret, je dois vous donner raison.
RépondreSupprimerUn regard sur un autre site - www.votons.info - que je vous recommande au cas où vous ne le connaitriez pas - leur comparateur de programme est très édifiant - m'a permis de me rendre compte qu'à part F. Bayrou, personne ne se posait la question de la dette publique.
En outre, comme le faisait remarquer un article du Monde - pour une fois que j'abonde dans leur sens - que le problème n'était pas tant la dette de l'Etat que celle des régimes sociaux. Faire de la dette pour financer des investissements est économiquement et socialement pensables, voire nécessaire. En revanche, faire financer son bien etre aujourd'hui par ses enfants est inacceptable. Et ça, personne n'en dit mot.
Excellente remarque, mais tant que la conduite d'un TGV, pardon, le pilotage d'un engin à grande vitesse, sera considéré comme un métier pénible, rien ne sera réglé.
RépondreSupprimerVotre raisonnement est limpide mais le problème est qu'il reste difficile pour un Politique de faire comprendre cela à des syndicats sectaires et bouchés qui se voilent la face. N'oublions pas que pour le secrétaire de la CGT, la simple demande du vote à bulletins secrets au sein d'une entreprise au bout de 8 jours de grève, est une " atteinte intolérable au droit de grève ". Tant que ces récitations apprises par coeur dans les cellules communistes et relayées par des médias complaisants, feront foi,il n'y a qu'à tirer l'échelle. La seule solution est de trouver un Juppé un peu moins raide et que les journalistes qui ont des enfants comprennent enfin ce qu'ils sont en train de faire. Du boulot Quoi !
"le problème est qu'il reste difficile pour un Politique de faire comprendre cela à des syndicats sectaires et bouchés qui se voilent la face"
RépondreSupprimerCertes, les syndicalistes français sont gratinés, mais on peut acheter leurs troupes.
M. Thatcher avait éteint les HLMs en déficit constant en vendant les appartements à la moitié du prix du marché à leurs locataires. Elle avait"acheté" l'extinction d'un déficit récurrent.
C'est un peu dans cet esprit que NS propose que les gains obtenus par le non-remplacement des fonctionnaires en retraite soient pour moitié reversés aux fonctionnaires en activité. il "achète" des réductions d'effectifs.
Autre méthode : conserver les "avantages acquis" à ceux qui les ont mais ne pas les donner aux nouveaux embauchés (c'est ce qui se passe chez France Telecom depuis la privatisation).
Il existe d'autres méthodes : elles ont point commun. Elles nécessitent une étude approfondie des problèmes et des rapports de forces.
On ne peut pas se contenter de généralités. Il faut qu'il y ait des textes de lois prêts pour le lendemain de la victoire.
Or, nos candidats à la présidentielle sont, de ce point de vue, tous autant qu'ils sont, des amateurs.
Un Canadien disait que de toute façon les hommes politiques français ne sont pas professionnels : ils occupent plusieurs postes, ils cumulent les mandats, c'est un comportement d'amateur papillonnant entre les hobbies. Le professionnel a une tâche et s'y consacre exclusivement.
Notre ami d'outre-Atlantique a-t-il vraiment tort ?
Si ce canadien a raison, c'est embêtant, car il est dit(par un célèbre prix Nobel d'économie) que le prochain élu (espérons que le masculin l'emporte cette foi-ci encore)devra respecter la loi des 100 jours pour faire passer les pastilles amères(service minimum, remise à plat des régimes spéciaux etc.),or cela implique d'être prêt tout dés maintenant. Nos députés doivent s'attendre pour commencer à faire une croix sur leurs vacances d'été...
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