"Il faut limer et frotter sa cervelle à celle d'autrui" (Montaigne)
lundi, mars 12, 2007
J. Chirac s'en va
Il est d'usage lors de départ en retraite ou pour l'éternité de ne pas dire de mal du partant. Cependant, il est loisible de préférer la réaction de Clémenceau à qui on annonçait le décès d'un adversaire : "Un con de moins !"
"Mon quatrième message, c'est que la France n'est pas un pays comme les autres [...] De même, il serait immoral et dangereux de laisser, sous l'effet d'un libéralisme sans frein, se creuser le fossé entre une partie du monde de plus en plus riche et des milliards d'hommes, de femmes et d'enfants abandonnés à la misère et au désespoir"
Quand on a eu une andouille pareille à la tête de l'état pendant 12 ans, on s'étonne encore que la France soit le boulet de l'Europe...
Par contre, je ne vais pas dans votre sens ni sur le discours du Veld'hiv ni sur l'Irak.
Le discours sur Vichy a quand même contribué à solder un peu notre passif collectif. Je note au passage votre post citant "L'étrange défaite". Pour comprendre l'état d'esprit de 1940, Vichy, le culte de l'Etat (cf Barre, ses propos sont assez révelateurs de l'étatisme francais), il faut admettre notre part de responsabilité sur ... ce qui revelait de notre responsabilité (désolé pour le sophisme).
Quand à l'Irak, je crois au contraire que nous disposons d'un element qui sera trés utile pour l'interêt de notre pays : c'est la seule chose qui m'interesse. L'Irak sombre et Saddam Hussein était plus utile vivant que mort.
C'est assez curieux de voir la faillite du mouvement neo-con américain dans sa propre pratique. Charles Peguy a eu ses mots : "les partis vivent par leur mystique et meurent par leur politique". Dommage pour le mouvement néo-con (au sens politique et philosophique) : il y a dedans des choses à prendre : refus du relativisme, retour à la nation, ... Bref Ne perdons pas Leo Strauss mais oublions Tricky Dick Cheney.
Tout ca est décousu, car j'ai mal dormi. Désolé Mr Boizard.
PS : A tous les lecteurs : lisez l'Etrange défaire.
> sur Vichy, je maintiens : il n'y aurait pas eu Vichy sans défaite militaire et sans les Allemands, donc mettre la France dans son ensemble en cause me paraît déplacé.
> sur l'Irak, l'objectif démocratique n'a pas été atteint, cependant, certaines parties du pays se porte mieux que du temps de Saddam (les troubles et attentats sont localisés) et l'US Army tue bcp de djihadistes. Ce n'est pas brillant, mais ce n'est pas non plus la déroute totale décrite par certains.
"Mon quatrième message, c'est que la France n'est pas un pays comme les autres [...] De même, il serait immoral et dangereux de laisser, sous l'effet d'un libéralisme sans frein, se creuser le fossé entre une partie du monde de plus en plus riche et des milliards d'hommes, de femmes et d'enfants abandonnés à la misère et au désespoir"
RépondreSupprimerQuand on a eu une andouille pareille à la tête de l'état pendant 12 ans, on s'étonne encore que la France soit le boulet de l'Europe...
il s'en va! ça a fait tellement de foin aujourd'hui que je croyais qu'il était mort
RépondreSupprimerJe ne crédite même pas JC de ce dont on le crédite habituellement :
RépondreSupprimer> repentance à propos de Vichy : comme Pierre Messmer, je suis ulcéré par la culpabilité collective que cela introduit.
> Irak : je suis toujours convaincu que notre position tartarinesque était ridicule et néfaste.
Ah ! Chirac !!!
RépondreSupprimerPar contre, je ne vais pas dans votre sens ni sur le discours du Veld'hiv ni sur l'Irak.
Le discours sur Vichy a quand même contribué à solder un peu notre passif collectif. Je note au passage votre post citant "L'étrange défaite". Pour comprendre l'état d'esprit de 1940, Vichy, le culte de l'Etat (cf Barre, ses propos sont assez révelateurs de l'étatisme francais), il faut admettre notre part de responsabilité sur ... ce qui revelait de notre responsabilité (désolé pour le sophisme).
Quand à l'Irak, je crois au contraire que nous disposons d'un element qui sera trés utile pour l'interêt de notre pays : c'est la seule chose qui m'interesse. L'Irak sombre et Saddam Hussein était plus utile vivant que mort.
C'est assez curieux de voir la faillite du mouvement neo-con américain dans sa propre pratique.
Charles Peguy a eu ses mots : "les partis vivent par leur mystique et meurent par leur politique". Dommage pour le mouvement néo-con (au sens politique et philosophique) : il y a dedans des choses à prendre : refus du relativisme, retour à la nation, ...
Bref Ne perdons pas Leo Strauss mais oublions Tricky Dick Cheney.
Tout ca est décousu, car j'ai mal dormi. Désolé Mr Boizard.
PS : A tous les lecteurs : lisez l'Etrange défaire.
Une rééaction bien grinçante sur le départ de JC :
RépondreSupprimerhttp://www.peres-fondateurs.com/taranne/?p=145#comments
> sur Vichy, je maintiens : il n'y aurait pas eu Vichy sans défaite militaire et sans les Allemands, donc mettre la France dans son ensemble en cause me paraît déplacé.
> sur l'Irak, l'objectif démocratique n'a pas été atteint, cependant, certaines parties du pays se porte mieux que du temps de Saddam (les troubles et attentats sont localisés) et l'US Army tue bcp de djihadistes. Ce n'est pas brillant, mais ce n'est pas non plus la déroute totale décrite par certains.