Thierry Breton, ci-devant ministre des finances, a déclaré qu'il souhaitait une augmentation de capital d'EADS et que l'Etat français y participerait. Bref, il n'a rien compris et rien appris.
Le poison mélangeant politique et industrie continue à être injecté au malade. Va-t-on imposer aux Chinois d'acheter des Airbus a des prix et en des quantités fixés par décret de l'Etat français ?
Reste à espérer que cette déclaration procède d'un bas cynisme électoraliste, puisque dans deux mois le gouvernement aura changé et que l'Etat serait bien en peine de trouver les milliards d'€ nécessaires à une augmentation de capital (à moins qu'on nous invente un impôt Airbus, ce qui aurait au moins le mérite de rendre évident qu'il s'agit de détourner l'argent de tous au profit de quelques uns).
Mais hélas, je ne n'en suis pas si sûr : la tentation est grande pour les politiciens français de sortir de leur domaine et d'étendre leur pouvoir en se livrant au meccano industriel, si nocif (but who cares ? Le contribuable paiera) mais tellement voluptueux.
On voit ça aussi en entreprise : des gens qui s'occupent de faire le boulot des autres parce qu'ils n'arrivent pas à faire le leur.
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