lundi, mars 05, 2007

La météo en 2100

J'ai pris ça dans Les Echos. Cette lettre montre juste qu'en quelques phrases, on peut démonter les obsessions réchauffistes. Je suis persuadé que les réchauffistes sont soit des gogos soit des escrocs.

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ENVIRONNEMENT -

La météo en 2100

C'est désormais officiel : la seule question concernant l'avenir de l'humanité qui mérite d'être posée est celle du temps qu'il fera en 2100. Une telle démarche entreprise en 1900 aurait manqué deux guerres mondiales, un quadruplement de la population, la révolution informatique et, bien sûr, le temps qu'il a fait en 2000.

Que dit la science sur ce sujet ? D'une part que le climat change perpétuellement. D'autre part que la croissance de la population conduit à de nombreuses interactions avec l'environnement. Enfin que le climat sera probablement plus chaud (en moyenne !) dans un siècle sans vraiment savoir ce qu'il serait dans deux ou trois.

Si l'on examine à présent les menaces pour 2020 ou 2030, on obtient une liste impressionnante : chômage, terrorisme, financement des retraites et de la santé... Et on veut nous faire croire que l'enjeu essentiel de l'humanité serait la température de la planète en... 2100 ?

Imagine-t-on une seconde qu'on pourrait miraculeusement arrêter les évolutions climatiques alors que le passé révèle des variations brutales et imprévisibles ? A-t-on analysé l'impact d'interventions arbitraires telles que le renchérissement artificiel d'énergie ou la destruction d'emplois dans l'automobile, l'aviation ou le tourisme ? La concentration de CO2 dans l'atmosphère et la mise de l'écologie au « centre de toute politique » donneront-elles des emplois à nos enfants ? Et si la réponse était non aux trois questions ?

Avant de se préoccuper du temps qu'il fera dans un siècle ou deux, nous devons nous préoccuper des prochaines décennies.

Tomas Vanicek, ingénieur physicien 92200 Levallois-Peret


2 commentaires:

  1. Bonjour,

    J'ai depuis peu une approche plus... disons médicale, voire psychiatrique, de tous ces problèmes. Je relisais un Que sais-je sur les phobies (quelle vie palpitante), plus particulièrement un passage sur ce que Freud avait en son temps appelé "sidérodromophobie", sidéro- pour l'acier, dromo- pour la vitesse, donc littéralement "la peur de la vitesse des trains sur les voies de chemin de fer".

    L'anecdote est connue (le terme moins) : les gens pensaient à l'époque qu'il était impossible au corps humain de résister à des vitesses supérieures à 60 km/h, et des études scientifiques de l'époque abondaient en ce sens.

    Je cite : " le chemin de fer révolutionnait les vies, mais au prix de quels risques si l'on veut bien tenir compte des accidents aussi nombreux que terribles qui ponctuèrent ses vingt premières années de mise en service ?
    La sidérodromophobie était à l'époque un "état d'esprit" largement répandu, sans commune mesure semble-t-il avec la peur de l'avion aujourd'hui. Peut-être faut-il y voir, plus qu'un phénomène pathologique, une réaction culturelle normale à l'accélération des progrès technologiques de la fin du siècle [le XIXième], encore peu maîtrisés et légitimement terrifiants pour les mortels . Ceci anticipe la question des limites de la phobie. A quel moment, au sens d'un rapport de forces physiques, l'objet est-il déraisonnablement menaçant au point que l'on puisse y voir une construction psychique suspecte ?


    Je vous laisse y réfléchir individuellement ; l'auteur apporte une réponse qui ne me satisfait pas pleinement car trop évasive, je me permets donc de ne pas vous la retranscrire (ce qui est un moindre mal dans la mesure où je n'ai pas l'autorisation formelle de le faire).

    Que sais-je n°2946, Les phobies, A. Birraux, chez PUF.

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  2. Votre hypothèse est intéressante. Je suis souvent dérangé par le caractère très irrationnel du réchauffisme et de l'anti-libéralisme (qui sont politiquement associés).

    Je parcours souvent les commentaires des abonnés du journal Le Monde et je dois dire que je suis stupéfait de la violence des propos dès que le climat est en jeu.

    Cela dépasse souvent les bornes de la raison.

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