De retour d'une semaine de vacances à La Rochelle, je survole l'actualité que j'ai ratée et je découvre quelques perles :
Sotchi a les JO d'hiver : après Pékin, le CIO organise un concours de dictatures ? A quand les JO au Soudan ou au Venezuela ?
Vive l'ouverture ? Je crois que cette histoire d'ouverture du gouvernement Sarkozy est de la pure manoeuvre politicienne du plus bas étage, qui agite le microcosme politico-médiatique mais n'émeut pas les "vrais gens". La seule mesure de cet ordre claire et sans bavures a été de donner la présidence de la commission des finances à un socialiste. Le reste, c'est du battage pour épater la galerie et obscurcir la situation.
Vive le déficit ? Le gouvernement semble bien parti pour ne pas combattre les déficits publics, suivant l'absurde logique pseudo-keynésienne (1) qui sert de masque à la lâcheté de nos gouvernants de tous bords depuis des décennies et qui fait se tordre de rire nos voisins (au moins ceux qui ont de l'humour) (2). Le sarkosysme est un chiraquisme ! C'est bien ce que je craignais depui le début, quelle calamité d'avoir eu à choisir entre la peste et le colérique.
(1) : les déficits publics entretiennent des catastrophes économiques dont le remède serait plus de déficits publics qui entretiennent des catastrophes économiques dont le remède serait plus de déficits publics qui entretiennent des catastrophes économiques dont le remède serait plus de déficits publics qui etc etc etc ...
(2) : rappelons que le creusement des déficits publics n'est admissible que, passagèrement, pour financer de suite des baisses d'impôts dont la pérennité est garantie par une baisse des dépenses publiques à brève échéance (moins un tiers de fonctionnaires au Portugal sur deux ans par exemple). Ce qui n'est pas du tout la politique revendiquée par le gouvernement Sarkozy-Fillon, qui présente la baisse des effectifs de fonctionnaires de 0,5 %/an comme un exploit de portée mondiale. Il est vrai que le ridicule ne tuant pas, ils auraient tort de se priver.
lundi, juillet 09, 2007
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***Le sarkosysme est un chiraquisme ! C'est bien ce que je craignais depuis le début, quelle calamité d'avoir eu à choisir entre la peste et le colérique.***
RépondreSupprimerJe veux bien, mais je me suis fait traiter de mauvais démocrate pour moins que cela !
Vous êtes de mauvaise foi : j'ai exprimé bien des doutes sur notre président pendant la campagne électiorale, notamment lorsque Henri Guaino est devenu son proche conseiller (un commissaire au plan : appellation soviétique) et j'ai employé l'expression "choix entre la peste et le colérique" avant de voter.
RépondreSupprimerNe jetez pas la pierre à NS. Il est en train de donner une leçon de politique moderne à tout le microcosme. Personne n'avait imaginé pouvoir tout à la fois syphonner un FN à bout de souffle, miner le terrain d'un PS dépassé et complètement réactionnaire qui va mettre plus de 10 ans à s'en remettre, et renvoyer le buègue Béarnais et son charisme de bouse de vache d'où il vient. Le but est de changer le rythme d'un pays qui donne un coup de barre à gauche puis à droite tous les 5 ans, de changer de cette politique brouillonne et inefficace qui est illisible pour les investisseurs.
RépondreSupprimerNS a besoin de deux quinquennats pour redresser le pays, il commence par s'en donner les moyens.
C'est de la belle ouvrage et je suis certain que cela va payer !
Yo, il se peut que vous ayiez raison. Mais il y a peu (pas ?) d'indices qui pointent en ce sens.
RépondreSupprimer***Vous êtes de mauvaise foi ***
RépondreSupprimerah non ! pas de ça entre nous. Nous nous connaissons suffisamment pour que vous sachiez que ce n'est pas dans la panoplie de mes défauts.
Ai-je nié que vous ayez douté avant ? C'est sur l'après que cela porte : mon amusement devant le coup du yacht avait été taxé de râlerie anti-démocratique et j'avais été obligé de rappeler que la révérence n'était pas une obligation citoyenne.
"mon amusement devant le coup du yacht avait été taxé de râlerie anti-démocratique"
RépondreSupprimerMais c'en était une! Car il n'y a rien de répréhensible à profiter de biens ou services qui vous appartiennent ou vous sont offert. La démocratie n'a strictement rien à voir là-dedans.
Il s'agissait à l'époque de critiquer pour critiquer.
Or, aujourd'hui, c'est bien sur ses actions en tant que président que les critiques portent, et c'est bien là le jeu démocratique.
DoMP me coupe l'herbe sous le pied : j'allais écrire que les histoires de yacht n'étaient pas de la politique, mais une agitation futile du microcosme médiatico-parisien tandis que savoir ce que décide ou ne décide pas le gouvernement, c'est de la politique.
RépondreSupprimerCe yacht, défi à son électorat populaire, geste d'enfant gâté, peu en harmonie avec ses propres annonces disant qu'en cas d'élection il ferait "retraite pour habiter la fonction" (ou trop en harmonie ?!!), il était, de ce chef, démocratique de s'en gausser (même Franck, ici, en avait été gêné), et c'était aussi un droit de citoyen : il ne s'agissait tout de même pas d'un appel à l'insurrection !
RépondreSupprimerJe me méfie : au jour le jour, il est difficile de distinguer l'accessoire de l'essentiel en politique.
RépondreSupprimerMais, sur une plus longue période, de quelques mois à quelques années, c'est nettement moins ardu.
C'est pourquoi je laisse quelques mois le bénéfice du doute au gouvernement Sarkozy.
@ F.Delpla
RépondreSupprimer"qu'en cas d'élection il ferait retraite pour habiter la fonction"
Etait -il indispensable d'intégrer un monastère ou même la "Trappe" pour se préparer à la fonction suprême ?
& @F.Boizard
"Il est difficile de distinguer l'accessoire de l'essentiel en politique".
Certes, mais il est possible de différencier le fond de la forme, et si cette dernière laisse parfois à désirer, ne perdons pas de vue l'objectif. Qui disait qu'il fallait donner du temps au temps ?