Suite aux fortes turbulences à sa tête, à des choix peu judicieux et à ses défauts d'organisation (pour le dire gentiment), EADS se trouve endetté jusqu'au cou.
On peut espérer que les nouveaux modèles, A380 et, surtout, A350, lui permettront d'assainir sa situation financière.
Pourtant, on voit déjà deux conséquences de cette dette excessive fort dommageables à long terme :
> une plus grande vulnérabilité au retournement de cycle aéronautique qui ne pourra manquer de survenir.
> une incapacité à investir massivement aux USA, alors que l'Euro au plus haut en offre l'occasion. EADS subit les inconvénients de l'Euro fort sans pouvoir profiter de ses avantages.
Ces deux effets se combinent : le fait de ne pas avoir de pied à terre aux Etats-Unis accroit la vulnérabilité d'EADS.
Heureusement, les contribuables paieront (je précise pour les naïfs qui croient qu'EADS est une entreprise privée).
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