lundi, février 18, 2008

Moi aussi, je suis contre la monarchie élective

Un groupuscule d'imbéciles ou d'ambitieux aigris, dont S. Royal, D. de Villepin et F. Bayrou, a signé un appel mettant en garde contre une «monarchie élective» que l'actuel Président de la République serait en train d'organiser.

Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon les morgues des quartiers à bobos afficheraient complet.

Pour ma part, je n'ai pas entendu que le parlement avait disparu la nuit dernière, que la constitution avait été abrogée, le conseil constitutionnel s'était immolé par le feu, que les urnes étaient bourrées et les opposants en prison (ou vice-versa).

Bien sûr, on pourrait se contenter de constater une fois de plus que tout ce qui est excessif est insignifiant.

Mais je souffre de voir à quel point la politique française est pathétique : entre un gouvernement qui ne sait pas où il va par peur de bousculer et faute de réflexion et une opposition qui se bat contre de faux problèmes, nous ne sommes pas sortis de l'auberge.

21 commentaires:

  1. Par curiosité, je suis allé visiter le site Internet de Marianne : tout de rouge vêtu, avec une rubrique "Sarkoland" au fronton, ça ne s'invente pas. C'est inquiétant de voir aussi ouvertement affirmée la haine d'un homme politique : on peut désapprouver une politique, ne pas aimer tel ou tel, mais dans ce milieu, soit-disant déontologique, où seuls les faits objectifs comptent, on ne devrait pas pouvoir trouver de telles rubriques. Il paraît qu'il y a une différence entre les blogueurs et les journaleux, où donc est-elle ici ?

    Et une teneur franchement à gauche, ils ne s'en défendent même plus je suppose.
    J'ai toujours été très méfiant vis-à-vis de ce "journal" qui se définissait au centre.

    Bon, il faut dire que notre président est assez maladroit ces derniers temps, multipliant les déclarations inutiles et polémiques.

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  2. Ce journal est digne de paris-match... seul le sensationnel compte! Et la mauvaise foi également, bien sûr!
    Les journaleux qui y travaillent devraient avoir honte d'adopter une telle attitude car elle correspond trait pour trait à tout ce qu'il critique avec véhémence... ceci étant, cela ne m'étonne guère de la gauche bien pensante!
    Etant donné que leur Eldorado socialo-communiste n'est plus depuis 89, ils essaient de se trouver de nouveaux moulins à pourchasser - faudrait pas perdre la main...
    Ils sont bien pathétiques et pitoyables, à n'en pas douter - surtout depuis la pré-élection où ils se sont livrés à une véritable campagne diffamatoire contre ce candidat - une véritable chasse aux sorcières des temps modernes : la honte sans égal du journalisme!
    Avec les titres sensationnels dont ils ont usé et abusé, ils ont utilisé les mêmes ficelles que celles des journaux qui, à leur yeux, sont des vendus capitalistes...
    Amusant, non...

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  3. Il y a quelques années j'ai posté un article de Marc Fumaroli dont le titre, La pensée restreinte, dit tout.

    http://fboizard.blogspot.com/2007/09/la-pense-restreinte.html

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  4. La pensée restreinte, tout un programme! Mais dans ces derniers cas, je dirais plutôt l'absence de pensée! ou la pensée perroquet: répéter, répéter, toujours les mêmes choses; notamment que ce que fait le président est mal - ni faux, ni erratique, non mal, avec la connotation morale et l'absence de réflexion -, quoiqu'il fasse, d'ailleurs.
    Coincé entre un pouvoir bling-bling et une opposition en déhésérence, on n'est effectivement pas sorti de l'auberge...

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  5. Quand j'ai vu ce titre dans les kiosques à journaux, "Six mois après, a-t-on encore le droit d'écrire ça?", je me suis dit que poser la question, c'était y répondre. J'ai beau avoir l'habitude du degré zéro de la réflexion chez Mariane, à chaque fois, ça surprend.

    "J'ai toujours été très méfiant vis-à-vis de ce 'journal' qui se définissait au centre."
    Il se définit au centre, ce torchon ? Il a toujours été d'extrême gauche, à ranger sur la même étagère que Charlie Hebdo et l'Humanité

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  6. Mais enfin Franck, n'est-ce pas vous-même qui écriviez juste avant :

    Alors je me demande si je n'ai rien compris ou si j'ai trop bien compris. J'ai la sensation que pour Nicolas Sarkozy, il n'y a pas de pudeur, pas de limites, tout peut être utilisé à des fins d'image personnelle et donc électoralistes. ?

    n'y aurait-il pas là une façon de dire la même chose que les dénonciateurs de la "monarchie élective" ?

    en tout cas je prends le pari que ce manifeste fait événement, et j'en signe un édito :

    http://www.delpla.org

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  7. Non, ce n'est pas du tout pareil : je critique Nicolas Sarkozy, mais je ne laisse pas entendre qu'il y aurait une dérive des institutions ou que Nicolas Sarkozy, au-delà des mauvaises décisions qu'il peut prendre, serait en soi un danger.

    L'emphase de la gauche est ridicule. Je persiste : tout ce qui est excessif est insignifiant.

    Cette pétition sera oubliée dans une semaine, deux si l'actualité est creuse.

    Ne vous laissez pas prendre aux fantasmes faciles et réconfortants ; et creux. Ca fait plaisir de jouer aux antifascistes avec 70 ans de retard.

    Mais ça n'apporte rien au débat, et même, ça le pourrit.

    Si il est mauvais, et si la gauche trouve un remplaçant valable, Nicolas Sarkozy ne sera pus président dans 4 ans et quelques mois.

    Mais la gauche n'a-t-elle rien de plus sensé, de plus pratique, de plus réel, à raconter qu'à combattre une monarchie hypothétique qui n'existe que dans sa tête ?

    Dans aucune autre démocratie, y compris celles qui ont connu le fascisme, la gauche ne fait périodiquement ce sketch grotesque de «la lutte contre le danger fascisme qui nous menace et qui nous rappelle des années noires de notre histoire.»

    C'est là qu'on voit que la gauche française, malgré certains discours réformistes, est toujours prisonnière du fantôme communiste : car l'amalgame antifasciste tous azimuths est le fonds de commerce du communisme.

    A une époque, le fascisme vu par les cocos s'étendait de Léon Blum à Adolf Hitler, les noms ont changé, la justesse de la pensée reste.

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  8. Bayrou de gauche ? Lefranc coco ?

    C'est vous qui amalgamez des situations. Le manifeste ne dit rien d'autre que ce que vous dites, il est plus psychologique que politique : il y a au sommet de l'Etat quelqu'un pour qui rien n'est excessif ou indécent.

    Pour ma part, je complète : quelqu'un qui risque de vouloir reprendre la main après les municipales, en accentuant tous les traits inquiétants qu'il déploie depuis quelques semaines aux yeux des plus aveugles.

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  9. Moi ce qui m'inquiète avant toute autre chose, c'est la qualité du débat et des arguments avancés...
    C'est bien beau de vouloir critiquer - et il le faut, bien entendu - mais encore faudrait-il que quelqu'un ait quelque solution à proposer...
    Pour l'instant, ce sont toujours les mêmes rengaines qui reviennent!
    Moi ce qui me gène, c'est que globalement les candidats sont du même acabit : pas un ne rattrape l'autre!
    Et c'est là qu'à mes yeux, se situe le vrai problème ; on peut, bien sûr, dire que les français ont les candidats qu'ils méritent mais ceci ne me satisfait pas car, à ce moment-là, quelle issue nous reste-t-il sinon la révolution... sauf qu'avec le passif de ce pays, ça risque de tourner au vinaigre!
    S'il s'agit comme le proposait la candidate de poursuivre peu ou prou sur la même voie qu'auparavant : c'est le mur garanti!
    Dans le cas du 3è larron, son Ego est tout aussi développé que celui de l'actuel président et surtout avec qui pourrait-il gouverner? Il me semble que les cohabitations ont montré - s'il en était besoin - qu'une véritable coalition à l'allemande n'est pas envisageable dans notre pays.
    Donc, en un mot comme en cent : que fait-on?

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  10. FD,

    Désolé, je ne peux vous suivre : les anti-sarkozystes, tels qu'ils expriment leur opposition, ne me semblent pas plus dignes d'intérêt que Nicolas Sarkozy lui-même.

    Ils ont de plus une circonstance aggravante : n'étant pas aux affaires, ils ont tout loisir de faire preuve d'imagination et de rigueur dans leurs propositions et analyses politiques. Ils n'ont pas à louvoyer avec les contraintes de l'exercice du pouvoir.

    Or, peut-être me trouverez vous difficile, je ne suis pas ébloui par l'intelligence de l'opposition.

    De manière plus générale, je juge médiocres les politiciens français, pour ce que j'en connais : on ne peut à la fois briguer les honneurs et les places et ne pas justifier cette brigue par des talents supérieurs. Or, de ces talents supérieurs, nulle trace, à part pour l'entourloupe.

    Je sais qu'une partie de cette déception est la conséquence de la démocratie moderne : à force de se vouloir proche du peuple, on finit par être aussi bête que lui.

    Mais pas seulement : JF Revel a écrit qu'il faut être énarque pour ne pas comprendre les causes du chomage en France.

    Il voulait dire que, dans certaines élites françaises, notamment politico-administratives, on confond intelligence et goût pour l'usine à gaz qui masque les évidences.

    C'est une méthode sûre pour garder le pouvoir que de rendre les choses tellement complexes que seul le créateur du système s'y retrouve. C'est ainsi que Serge Tchuruk, pur produit de l'élitisme républicain, a pu garder le pouvoir à Alcatel malgré des résultats désastreux qui auraient du lui valoir depuis des années un magistral coup de pied au derrière.

    Le problème de la France est simple : l'Etat s'occupe de trop de choses et il y a trop de fonctionnaires qui coûtent trop cher. Tout le reste, absolument tout le reste, soit découle de ce problème initial, soit est secondaire.

    Tant que ce problème, connu et résolu dans d'autres pays, n'est pas posé franchement, débattu et attaqué, j'enveloppe partisans de la «rupture» (qu'on attend toujours) et adversaires de la «monarchie élective» (imaginaire) dans un même mépris, tous également saltimbanques et bateleurs d'estrade.

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  11. il n'empêche que le saltimbanque qui est "aux affaires" se montre particulièrement rétif aux leçons de l'expérience et disposé à reconquérir sinon sa popularité, du moins sa marge d'action, par une fuite en avant dans l'exaltation des valeurs religieuses, l'islamophobie, le soutien inconditionnel à Bush et Olmert, bref, malgré des précautions de langage qui ne trompent plus, du moins les seize prestigieux signataires, une relance et une aggravation de la mobilisation post-11 septembre, au détriment d'une recherche de "gouvernance mondiale" qui urge plus que jamais.

    Le manifeste ne se réclame en rien de l'antifascisme pas plus qu'il ne dit "Sarko-facho", il dénonce une dérive délirante, ubuesque, ultra-personnalisée. Il ne propose pas, en face, un programme de gouvernement, je suis le premier à le dire. Mais il dénonce pertinemment, rend plus difficile le n'importe quoi d'après-municipales et met chacun, y compris mes présents interlocuteurs, devant ses responsabilités.

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  12. Peut-être me trouverez vous trop noir, mais je n'attends rien des politiciens que je connais, quel que soit leur parti.

    Le minimum que je me sentais en droit d'attendre est qu'ils ne fissent pas de mal, ou en tout cas, qu'ils fissent moins de mal que de bien. Mais, même en cela, je les ai trouvés décevants.

    Alors quoi ? Débattre de savoir qui est le plus nocif de Royal ou de Sarkozy présente peu d'intérêt à mes yeux. La question s'est juste posée pour les élections et j'ai voté Sarkozy. Je ne peux même pas dire que j'ai été dupé : simplement, Ségolène Royal, son comportement, sa campagne m'ont paru encore plus insupportables.

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  13. ***j'ai voté Sarkozy. Je ne peux même pas dire que j'ai été dupé : simplement, Ségolène Royal, son comportement, sa campagne m'ont paru encore plus insupportables.***

    J'admets l'explication... historique, mais l'absence de regret m'étonne davantage. J'ai fait le vote inverse pour ma part, en le justifiant publiquement et par écrit (mon édito de l'époque) non par les grandes qualités de la candidate, ni de son programme, mais par l'espoir d'un peu plus d'écoute et de bon sens lors de la prise de décision.

    Evidemment on ne pouvait faire à la fois les deux expériences... mais reconnaissez qu'on voit mal Ségolène aussi provocatrice, anti-laïque et obstinée dans le maintien d'une méthode foireuse d'annonces non concertées.

    Autre chose : je me suis fait traiter ici même d'adversaire de la démocratie pour avoir émis des critiques dès le premier jour, notamment sur l'exaltation-exploitation de Guy Môquet. Je n'attends pas des excuses, mais je me permets de rappeler la chose !

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  14. «mais l'absence de regret m'étonne davantage.»

    Le style Sarkozy hérisse, mais je ne sais guère quelles sont ses idées (il y a même des jours où je me dis qu'il en change avec le sens du vent).

    Par contre, les idées de Ségolène Royal, pour floues qu'elles soient, tournent autour d'un thème que j'abomine : l'Etat-mamma, qui vous suit, vous surveille, vous éduque, vous assiste, et, au besoin, vous corrige, du diagnostic pré-natal à la tombe.

    «je me suis fait traiter ici même d'adversaire de la démocratie pour avoir émis des critiques dès le premier jour, notamment sur l'exaltation-exploitation de Guy Môquet. Je n'attends pas des excuses, mais je me permets de rappeler la chose !»

    J'ai la tête dure : je ne me repens pas.

    Je considère toute intervention de l'Etat dans l'éducation, y compris pour faire des programmes scolaires, illégitime.

    Ceci étant admis, la lecture de la lettre de Guy Moquet ne me paraissait pas déplacée et les critiques trop promptes et vives.

    La suite des évènements affaiblit certes ma position. Mais je persiste : sur l'instant, les critiques étaient excessives.

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  15. "J'admets l'explication... historique, mais l'absence de regret m'étonne davantage"

    J'avoue avoir un peu de mal avec ce genre de formules... comment dire... elles me font penser à une version "soft" de l'auto critique chinoise...
    Je ne vois pas pourquoi l'on devrait regretter son vote dans le cadre démocratique, bien sûr, et pour un candidat qui l'est tout autant!
    Cette façon de faire me fait directement penser aux campagnes de calomnie dont une bonne partie de la gauche est coutumière afin de mieux discréditer l'adversaire! Tout ceci permettant, bien sûr, d'éluder toute question de fond!

    Quant à l'écoute de la candidate que vous semblez particulièrement apprécier, elle est bien connue de tous ceux qui travaillent ou ont travaillé avec elle... sauf que cela est du vent car cette personne ne maïtrise aucun de ses dossiers ; tout est dans l'apparence!
    Vous me direz que c'est exactement ce que l'on peut critiquer chez notre président mais je ne me sens pas rassuré pour autant car cela prouve - s'il en était encore besoin - que notre pays a un problème bien plus profond que celui-ci : la qualité de ses candidats aux plus hautes fonctions de l'Etat!
    Et le 3è larron ne rachète aucun des deux autres!

    Quant à la super idée de la démocratie participative : il s'agit de mots creux qui mènent tout droit à une paralysie de l'Etat parce que toute action se trouve bloquée par des palabres...

    Vers qui nous tourner alors... honnêtement : je n'en sais vraiment rien!

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  16. "Quant à la super idée de la démocratie participative : il s'agit de mots creux qui mènent tout droit à une paralysie de l'Etat parce que toute action se trouve bloquée par des palabres..."

    On ne peut mieux dire. Je ne comprends pas que cette sotte idée, bien démago, n'ait pas été plus facilement discréditée par les adversaires de SR.

    La démocratie directe, athénienne, comme panacée à la gestion d'un pays de 63 millions d'habitants, il fallait y penser !!

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  17. ***J'avoue avoir un peu de mal avec ce genre de formules... comment dire... elles me font penser à une version "soft" de l'auto critique chinoise...
    Je ne vois pas pourquoi l'on devrait regretter son vote dans le cadre démocratique, bien sûr, et pour un candidat qui l'est tout autant!
    Cette façon de faire me fait directement penser aux campagnes de calomnie dont une bonne partie de la gauche est coutumière afin de mieux discréditer l'adversaire! Tout ceci permettant, bien sûr, d'éluder toute question de fond!***

    Joli glissement du regret vers l'autocritique, menant tout droit au goulag !

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  18. La gauche française est ridicule et pour une raison claire. Ses idées sont à peu près identiques à celle du gouvernement : un socialisme conservateur, tendance assistanat étatique jacobin.

    Ses critiques ne peuvent donc être que de forme. Mais les gens de gauche se prenant pour l'incarnation du Bien, du Beau, du Vrai, et même de la Générosité, de la Solidarité, ils ne savent rien faire qu'en se prenant très sérieux (chacune de leurs banalités leur paraît sortir du cerveau d'Einstein), ils ne peuvent donc émettre leurs critiques avec la légereté qui sied à des propos futiles.

    On en arrive alors à subir des discours d'une emphase grotesque. «confinant à la monarchie élective» ! Il fallait le trouver, celui-là ! Et encore plus, l'écrire et le signer sérieusement.

    Chez n'importe quel être lucide, une telle pétition aurait du provoquer un sourire amusé et un «Vous voulez vraiment que je signe ça ?». Il est vrai que François Mitterrand a écrit un pamphlet dérisoire intitulé Le coup d'Etat permanent et que peu ont eu le bon goût d'en rire.

    Ce que la gauche n'aperçoit pas, et qui est pourtant significatif, c'est que toutes ces fariboles ne font pas remonter son crédit : celui de Sarkozy baisse, on votera pour la gauche afin de lui donner une leçon, mais sans aucune confiance.

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  19. Désolé mais c'est ainsi que je vous ai lu... et non! Il n'y a pas de glissement car ce risque est compris intrinsèquement dans la formule...

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  20. "Ce que la gauche n'aperçoit pas, et qui est pourtant significatif, c'est que toutes ces fariboles ne font pas remonter son crédit : celui de Sarkozy baisse, on votera pour la gauche afin de lui donner une leçon, mais sans aucune confiance."

    Et oui! C'est bien là qu'à mes yeux, se situe le problème de fond!
    Quant à une dérive monarchique, c'est bien oublié la structure de notre état qui contient pas mal de garde fous...
    Mais j'irai encore plus loin : ce type de document ne fait que poursuivre la campagne de calomnies inadmissible dans un état de droit démocratique.
    Il faut absolument critiquer - c'est une nécessité pour la bonne santé d'un état qui se prétend une démocratie mais comme le dit fort bien M. Caccomo, il faut éviter à tout prix les attaques de personne au détriment de celles contre la politique menée - c'est cela que j'appelle "noyer le poisson" !
    Et qui dit critiques dit aussi proposer de vraies solutions basées sur de réelles réflexions et non pas de vulgaires opérations de "com" ...

    Maintenant pour vous répondre, M. Delpla, je vous dirais que mon seul "regret" se situe au niveau des candidats eux-mêmes : je tends à penser qu'un pays démocratique qui ne trouve plus de candidats sérieux pour le diriger est au bord du gouffre.
    A quand la chute...

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