Ce qui m'irrite le plus, dans ces histoires d'OGMs, c'est la mauvaise foi et la bêtise : cette accumulation d'informations biaisées, de raisonnements approximatifs, de slogans sensationnalistes mais creux, ces arguments dans la défense desquelles on ne recule pas d'un pouce et qui pourtant ne valent pas le prix du papier sur lesquelles ils sont écrits (1).
Voici un article moins con que la moyenne :
OGMs : retour sur une querelle
(1) : par exemple, les auteurs dénoncent le paralogisme des écolos :«Tout ce que fait la nature est bon, les OGM ne sont pas naturels, donc les OGM ne sont pas bons.» Je l'entends souvent, et peu fréquemment dans une forme plus sophistiquée que celle-ci.
Or :
1) il faut être un crétin de citadin pour croire que «tout ce que fait la nature est bon.»
2) il faut être sacrément ignare pour ne pas comprendre que tout ce que fait l'homme tend à perfectionner la nature ou à s'y soustraire et que «naturel» n'est pas plus une qualité qu'«artificiel». Rien de ce que nous mangeons, absolument rien, même pas l'agriculture «bio», n'est «naturel». Partout, il a fallu que l'homme étudie, sélectionne, améliore. A partir de là, comment fait-on une distinction claire entre ce qui est naturel et ce qui ne l'est pas ?
3) certes, des crétins et des ignares, nous n'en manquons pas, mais est-ce une raison pour les laisser monopoliser la parole ?
mardi, avril 15, 2008
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Frank, ce titre ? C'est pour qualifier ton article ?
RépondreSupprimerNon, j'espère avoir déjà écrit des articles raisonnables sur les OGMs ! J'évoque plutôt le coté hystérique et désinformatif de la presse habituelle.
RépondreSupprimerPour rigoler un peu sur le sujet :
RépondreSupprimerhttp://www.terre.tv/indexvod.php?case=1&ref=00151
il faut être un crétin de citadin
RépondreSupprimerMon père, ancien champion éleveur-sélectionneur de normande, est farouchement contre les OGMs.
En fait, le problème viens de la faune des mentalités pré-historiques, mentalités foetales des pas vraiment nés.
Ils t'illusionnent encore être dans un ventre maternel, lieu où rien ne tranche, rien n'est coupant, tout est arrondi... Et de réclamer de l'Etat d'être comme un ventre maternel, protecteur unilatéralement.
Mais de tous ces braillards immatures, on en a rien à secouer...
@ anonyme
RépondreSupprimerCa serait hautement comique si c'était un second degré, hélas ...