lundi, novembre 24, 2008

L'hyper-démocratie (3)

La culture meurt, l'hyper-démocratie et sa police sévissent, mais est-ce bien grave ?

Si on est généreux et qu'on pense à la société, à coup sûr.

Mais si on est égoïste ?

Après tout, les musées sont pollués par des hordes de touristes qui ne savent même pas ce qu'ils vont voir, mais si on choisit bien ses heures, on peut être assez tranquille.

L'éducation nationale est un crève-coeur, mais on peut mettre ses enfants dans le privé hors contrat (à condition d'avoir des sous).

Et ainsi du reste.

Les individus pourraient donc limiter les nuisances de l'hyper-démocratie.

Mais, à cela, il faut hélas ajouter de sévères restrictions :

> si, dans l'espace privé, il est possible de se préserver, c'est plus difficile dans l'espace public.

> l'hyper-démocratie s'exprime de plus en plus par des lois, et des lois de plus en plus intrusives.

Par exemple, la future loi européenne sur les fessées est hallucinante dans son principe : les parents n'auront plus le droit de porter la main sur leur enfant de quelque manière que ce soit. Alors que c'est un choix d'éducation dont rien, absolument rien, ne justifie qu'il soit enlevé aux parents.

Chacun peut juger que la fessée bien ou mal, mais que ce jugement soit arraché au libre arbitre des parents pour être imposé par la loi, voilà qui est totalitaire (Petit Robert : totalitaire : se dit d'un système de pensée qui annexe tous les éléments d'un ensemble).

2 commentaires:

  1. Le cas de la fessée est tout simplement hallucinant. Si ça se trouve, la personne qui a pondu cette idée conne n'a jamais eu d'enfant.

    Un peu comme les IUFM où certains formateurs viennent enseigner (à défaut d'y trouver surtout une super planque) la pédagogie alors qu'ils n'ont jamais mis les pieds dans une vraie classe.

    Ou comme le maréchal Pétain qui encourageait les femmes françaises à avoir des enfants alors que lui n'avait pas été fichu d'en concevoir un seul.

    Toujours cette volonté d'en haut de décider ce qui est bon pour les sujets. Et si rien n'est fait, ça va empirer.

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  2. Franck,

    je vous signale au Mans l'existence d'un master de lettres, littératures & civilisation avec spécialité littérature de jeunesse.

    http://lije.univ-lemans.fr/master1.html

    On y trouve notamment un intéressant module - du "Club des cinq" à "Harry Potter" - en première année.
    Voilà qui devrait vous convenir.
    Et en plus cette formation est proposée à distance donc vous pouvez-vous y mettre.
    Voilà qui changera un peu de Montaigne, Proust et Chateaubriand...

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