Scène de la vie quotidienne : dans une ferme ouverte au public, une petite fille disparaît de la vue de sa mère dans un moment d'inattention. La mère s'inquiète ... d'un enlèvement !
Moi, je me suis inquiété qu'elle se fasse mordre. Et, effectivement, elle était partie caresser un âne qui lui avait plu.
Dans ces circonstances, je ne peux m'empêcher de penser à Naouri : la propagation de l'infantolâtrie passe par l'exacerbation des dangers fantasmatiques que les enfants courent. Nos medias répètent inlassablement «vos enfants sont en danger», d'où sur-protection, sur-valorisation, maternage excessif et ... sur-consommation des enfants-rois.
Evidemment, c'est ce qui fait la force de ces fantasmes, il est quasiment impossible de raisonner.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire