Cette histoire de séquestration des patrons est instructive. De quoi vient cette nouvelle «exception culturelle» française ?
Des preneurs de vessies pour des lanternes nous parlent du désespoir des licenciés. Allons, c'est un motif bien trop irrationnel pour expliquer ce genre d'actions, qui sont au contraire très rationnelles.
Quand on a problème en France, que fait-on ? Bien évidemment, on se tourne vers l'Etat.
Malheureusement, la concurrence est féroce parmi les solliciteurs de l'Etat. Il faut donc trouver des moyens de se faire entendre plus que les autres.
La séquestration des patrons est un de ces moyens. Vous verrez que, quand la puissance médiatique en sera émoussée par la répétition, les mécontents trouveront autre chose, d'encore plus spectaculaire, plus choquant, toujours pour attirer l'attention des hommes de l'Etat.
Que sera-ce ? Le meurtre des patrons ? Le strip-tease des ouvrières ? Peu importe, l'essentiel est de faire parler de soi pour susciter la générosité des gouvernants.
Pendant ce temps, des milliers de PMEs ferment en silence.
vendredi, avril 17, 2009
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"Le strip-tease des ouvrières ?"
RépondreSupprimerJe suis pour à condition qu'elles soient blondes et bien gaulées.
Le strip-tease des ouvrières licenciées ...
RépondreSupprimerça c'est déja vu il y a quelques années aux USA. Nos amis américains sont souvent assez en avance sur nous ...
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