C'est illégal de priver quelqu'un, qu'il soit patron, ouvrier ou trapéziste volant, de liberté hors des formes prévues par la loi et de telles actions doivent être punies, et sévèrement. Point barre.
Ce qui m'énerve le plus, ce sont ces imbéciles de politiciens qui renoncent à défendre la loi et qui disent «comprendre» (la gauche) ou qui laissent faire (le gouvernement). C'est une véritable trahison de leurs devoirs les plus élémentaires.
Mais ils ne l'emporteront pas au paradis : puisqu'ils «comprennent» qu'on enferme les patrons, moi je «comprendrai» quand on baladera leurs têtes au bout d'une pique.
vendredi, avril 17, 2009
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(presque) totalement d'accord, Franck.
RépondreSupprimerLe "presque", c'est leurs têtes au bout d'une pique. Là, c'est trop pour moi. Mais je pense qu'il s'agissait d'une "clause de style"...
Pour le reste, j'espère bien, par exemple, que les Caterpilar vont être condamnés, et sévèrement !
Je ne dis pas que je souhaite voir la tête des politciens au bout d'une pique, je dis juste qu'ils l'auront bien cherché puisque c'est dans leur logique qu'il est légitime de défier la loi pour la «bonne cause», et une bonne cause, chacun en a au moins une;
RépondreSupprimerD'accord avec vous deux, y compris avec l'argument - exprimé violemment par Franck - que le fait de laisser faire la violence au motif que ce serait pour "une bonne cause" est la porte ouverte au totalitarisme. Tous les totalitarismes se sont affichés un jour ou l'autre comme étant la bonne cause, et ont justifié par là de bafouer les droits individuels les plus fondamentaux.
RépondreSupprimerà bientôt
Un tribunal vient de relaxer un groupe d'élus et de manifestants, poursuivis pour avoir bloqué un train dans le but de protester contre la suppression d'une gare.
RépondreSupprimerMotif de la relaxe : la liberté de manifester.
Selon la justice française, la liberté de manifester, c'est donc la liberté d'empêcher autrui de se déplacer.
De nos jours, on fait une psychose anti-fasciste (avec 70 ans de retard !) pour mieux exonérer le communisme, au nom des soi-disant «bonnes intentions» des communistes : «certes, ils ont envoyé des millions de gus au goulag, mais c'était pour une "bonne cause"».
RépondreSupprimerC'est oublier que les fascistes aussi se réclamaient d'une «bonne cause» : rétablir la fierté du peuple allemand ou italien, résoudre les injustices résultant du réglement bancal de la première guerre mondiale ...
Chacun est pleinement légitime à juger sa cause juste, même si elle est contradictoire avec celle de son voisin. C'est pourquoi il y a des lois : quelle que soit la justesse des causes qui s'affrontent, il y a des choses à ne pas faire.
C'est pourquoi l'argument de la «bonne cause» pour justifier une infraction aux lois est irrecevable. Il est d'autant plus déconcertant de l'entendre exprimé par des gens qui étant ou ayant été députés, sénateurs ou ministres ont une implication directe dans l'élaboration de la loi.
Bob,
Ce genre de jugement est souvent cassé en appel (si il y a appel). C'est comme le tribunal d'Orléans qui avait relaxé des faucheurs d'OGMs sous le prétexte d'un prétendu état de nécessité.
Dans la plupart des sociétés la trahison est punie de mort, surtout quand elle est le fait de personnes ayant en charge la défense de ses intérêts et sa survie. Je ne pleurerai pas non plus sur le sort de politiciens qui se sont sacrifiés nos vies si il leur arrive malheur. Ce ne sera que justice.
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