Je parle dans un récent message du comportement fanatique et intolérant de l'Eglise Gauche, ne voilà-t-il pas que, par une gentille attention dont je la remercie, elle en donne un exemple flagrant.
Plenel, Hess, les excuses
Ceux qui ont lu l'ajout que j'ai fait à mon message sur les deux républiques ne peuvent qu'être frappés par la précision avec laquelle cet épisode tombe dans les méthodes d'intimidation décrites par P. Nemo.
Nota : plutôt que de s'excuser et de se coucher devant les syndicats, Hess aurait été mieux inspiré de persister : se coucher au début d'un mandat, c'est ce condamner à un mandat de carpette.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Ce qui est marrant, c'est que Plenel dénonce chez le pouvoir actuel une dictature qu'il pratique lui-même avec tous ses potes du SDJ. Serait-il schizophrène ? Aurait-il oublié qu'il a été mis sur écoute par une personne de son camp ?
RépondreSupprimerParlant de l'indépendance des journalistes, elle n'existe pas. Ce n'est pas parce qu'il doit être "indépendant" qu'il a le droit de donner de la merde à ceux qui le lisent ou l'écoutent. On n'est pas à Moscou sous Staline où la presse était payée pour donner de la merde bien puante au peuple pour le tenir sous sa férule. Pas plus qu'il peut diffamer sans être inquiété son employeur sans que celui-ci ne réagisse. sa déontologie ne peur pas faire oublier qu'il a un contrat de travail. A défaut d'être indépendant, un journaliste doit être objectif.
Les journalistes doivent être la seule corporation qui se croit dispensée de rendre des comptes à ses employeurs et à ses lecteurs. Ca en dit long sur l'égocentrisme et le mépris pour ceux qui les nourrissent.
Un article de Pascal Salin que Plenel pourrait méditer.
http://www.quebecoislibre.org/08/080315-2.htm
c'est toujours la même structure d'erreur, Franck !
RépondreSupprimerQuoi que dise Plenel, c'est son droit quand il est invité par une rédaction, pour dire ce qu'il pense et pas le voisin.
Que le supérieur hiérarchique de cette rédaction, nommé par Sarkozy et révocable à tout moment par lui au mépris de toute idée de contrat et en vertu d'une loi aussi récente que peu sympathique, déboule dans le studio sans s'annoncer pour faire une objection, trois minutes avant la fin de l'émission, voilà bien un sujet d'inquiétude, encore une fois, quoi qu'ait dit Plenel.
Mais il est de gauche, le pachyderme d'en face a été nommé par un président de droite et ça vous suffit pour choisir votre camp.
Vous faîtes toujours la même erreur, François :-)
RépondreSupprimerCharbonnier est maître chez lui. Si ça vous chiffone que France Inter ait un patron nommé par l'État (bizarrement, ça n'a l'air de vous gêner que quand la majorité est à droite), il y a une solution simple dont je m'étonne que vous n'en soyez pas un chaud partisan : privatiser France Inter.
Déception !
RépondreSupprimerCafé du commerce !
Construction de toutes pièces de votre adversaire pour mieux taper dessus !
Quand ai-je critiqué la nomination par l'Etat ? C'est la possibilité de casser les gens en cours de mandat que j'ai vomie... et c'est visiblement cela qui intéresse le plus NS dans ce texte.
A un autre niveau, c'est le comportement de Hees, s'imposant dans une émission peu avant la fin parce que ce qu'il entend ne lui plaît pas, qui a retenu mon attention, et qui a des chances de rester dans les mémoires comme un des abus de pouvoir les plus significatifs dans les médias en ce début de siècle.
De ce point de vue, il a bien fait de s'excuser... même si je vous accorde qu'il y a mieux, pour un début de mandat.
J'insiste, vous manquez de cohérence : le propriétaire, en l'occurrence l'Etat, fait ce qu'il veut chez lui.
RépondreSupprimerNéanmoins, ces histoires de dictature sarkozyste sont tout à fait ridicules (souvenez vous que la gauche a fait le même procès à De Gaulle).
Vous confirmez la thèse comme quoi la gauche
prétend avoir le monopole de la légitimité républicaine et que tout élu de droite est un usurpateur et un dictateur, avéré ou potentiel.
Ce sectarisme et cette prétention me fatiguent.
Lisez donc le scan que j'ai fait de la conclusion de P. Nemo, vous tombez à plein dans ce cléricalisme de gauche.
Justement, quant à moi j'évite les généralités et ne parle pas de dictature, je pointe des comportements précis, qui s'appellent des abus de pouvoir, même si aucune loi n'est, à la lettre, transgressée.
RépondreSupprimerBien entendu, c'est avec la même rigueur que vous avez par le passé condamné les abus de pouvoir de François Mitterrand et que vous condamnez aujourd'hui les abus de pouvoir de certains syndicalistes de la fonction publique.
RépondreSupprimerVotre colère et votre condamnation doivent être, je le devine, d'autant plus intenses que dans les deux cas cités, la loi a été transgressée.
Et oui, Mr Depla, la liberté d'expression, ne vous en déplaise, doit respecter le droit de propriété. Aux dernières nouvelles, la patron de France-Inter, c'est J.L Hees, pas les SDJ et encore les invités.
RépondreSupprimerIl ne tient donc qu'à Plenel et ses amis de monter leur propre radio où ils pourront inviter qui ils veulent, injurier qui ils voudront, crier à la conspiration et à la dictature avec leur argent et non celui des cons-tribuables.
Il n'y pas si longtemps, France Inter a fait la promotion du dernier livre de Martine Aubry avec l'argent des électeurs de Sarkozy (c'est curieux, une dictature qui finance celles et ceux qu'elle mettrait au silence en temps normal, n'est-ce pas ?). Auriez-vous été aussi silencieux s'il s'était agi d'un livre de Le Pen ?
Théo,
RépondreSupprimerVous n'y comprenez rien : que France Inter promeuve le livre de Martine Aubry, c'est un louable effort en faveur du pluralisme démocratique.
Si ç'avait été un livre de notre infâme président, c'était une intolérable atteinte à l'indépendance et à l'objectivité des medias.
Tout cela est ridicule.
D'ailleurs, on risque de constater que, si il ne tue pas, le ridicule est assez néfaste électoralement.
eh bien vous êtes tous les deux très "limite" quand vous reprochez à un intervenant qui certes n'est pas anonyme, certes s'exprime abondamment sur la toile et dans un site personnel, de ne pas avoir réagi dans telle ou telle circonstance, au besoin il y a 25 ou 30 ans.
RépondreSupprimerD'abord vous n'en savez rien, et le déduisez en fonction de votre propre vision du monde en noir et blanc.
Et puis quand bien même ? C'est d'un problème qu'on discute et c'est lui que vous fuyez.
En l'occurrence, il y a non seulement une mauvaise manière envers Plenel qui, invité, a bien le droit de savoir si le patron de l'émission est l'invitant ou Hees, et puis surtout, l'intrusion est extrêmement blessante pour l'invitant et cela n'a pas l'air de vous effleurer une seconde.
tenez, pour rigoler un peu, voilà que Plenel se laisse charrier dans son propre journal en ligne, Médiapart :
RépondreSupprimerL'Hees Béton...
16 Mai 2009 Par Serval
J'étais tranquille j'étais peinard
Dans ma voiture y'avait Inter
Un type gaulé comme un tétard (1)
Faisait la leçon à toute la terre
Et puis il a parlé de moi
Et y m'a asséné comme ça :
.
"Tu t'appelles Hees
Mon pote
Mais t'es en laisse !
J'parie qu't'as une Rolex
Qui vient de sa collec' personnelle
J'vais t'apprendre un jeu rigolo
A grands coups de chaines de radios
Je m'suis fait Val à la baston"
.
Moi j'lui dis: "L'Hees béton"
.
Y m'a filé une beigne
J'lui ai filé une torgnolle
Y m'a filé une châtaigne
J'lui ai filé mes groles
.
J'étais tranquille j'étais péinard
Je suis rentré dans le studio
L'était toujours la sans son costard
Avec sa moustache super noire
J'y ai tapé sur l'épaule
Et j'y ai dit d'un air drôle :
.
"T'as un journal
Mecton
L'est pas bidon
Moi j'me les gèles sur France Inter
Avec toi j's'rai un vrai rocker
Viens faire un tour sur les antennes
J'me servirais d'Edwy Plenel
Pour qu'on croie à la liberté d'expression"
.
Y m'a dit : "L'Hees béton"
.
Y m'a filé une beigne
J'lui ai filé un marron
Y m'a filé une châtaigne
J'ai ai filé mon caleçon
.
La morale de cette pauvre histoire
C'est qu'quand t'es tranquille et peinard
Faut pas trop écouter Inter
A moins d'être fringué comme ma mère
Quand à la fin de la matinale
Tu t'retrouve à poil sans tes bottes
Pour la prochaine fois tu l'as compris...
T'inviteras...Aphatie !
(1) Désolé Edwy, c'est pour la rime.
On me laisse la conclusion ?
RépondreSupprimerLa voici : ayant partagé la condition d'invité sur France Inter en direct, je ne suis pas certain que si on m'avait imposé un interlocuteur non prévu, du balayeur au PDG, ma maman aurait été fière de mon vocabulaire.
Oui, mais votre maman, contrairement à celle de Plenel, vous a appris à ne pas raconter n'importe quoi à la radio pour faire l'intéressant.
RépondreSupprimer