Je trouve cette phrase, sur le blog de JM Aphatie, à propos de la manière dont Obama se lave les mains de la crise iranienne :
«Dans les deux cas, cette sortie choquante montre une part d’Obama que nous ne connaissons pas, qui peut inquiéter, voire décevoir le cercle large des adorateurs du nouveau président américain.»
«Une part d'Obama que nous ne connaissons pas » ? Vraiment ? Il serait bien plus juste d'écrire «que nous n'avons pas voulu connaître».
Car les tendances isolationnistes et «appeasantes» d'Obama, de même par ailleurs que ses tendances socialistes, ont été très largement dénoncées par les républicains durant la campagne électorale.
Il est vrai que ceux-ci représentant la drooâte, les journalistes français, à de très rares exceptions, les ont traités comme de simples faire-valoirs du messie métis.
On aurait pu au moins les écouter, quitte à désapprouver. Mais les obamaniaques avaient une telle soif de s'aveugler, d'enfin croire que le politicien parfait existait.
Je vous invite à relire cet article qui concluait que l'Obamania ne pouvait se terminer que par une cruelle déception :
Obama and the politics of crowds
Il y a fort à parier que les derniers obamaniaques du monde seront en France !
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Moi, lors d'une quelconque élection, un candidat qui prétend apporter bonheur et prospérité et qui joue à fond sur les "valeurs" de la générosité universelle à pas cher, du métissage et du "multiculturalisme", je m'en méfie.
RépondreSupprimerNe dit-on pas que l'enfer est pavé de bonnes intentions ?
Dans le cas d'Obanania, je n'ai jamais compris l'hystérie des gens de France (car pas forcément français).
Ok, il est noir (enfin métisse).
Ok, il est jeune.
Ok, il est beau.
Ok, il a fait des trucs "bien" pour les pauvres et les malades.
Mais c'est un démocrate.
Mais c'est un américain.
Mais c'est un démagogue et un populiste de la pire espèce.
Mais c'est un mec tiré de tous les côtés par tous les groupes de lobbying qui existent à Washington.
Non, décidément, heureux sont les imbéciles.
Aphatie, comme tant d'autres, est idiot jusqu'à la béatitude.
Franck, avez-vous lu le dernier texte de Mohamed Sifaoui?
RépondreSupprimerÇa va faire jaser ;))
"Ok, il a fait des trucs "bien" pour les pauvres et les malades."
RépondreSupprimerHitler aussi faisait des trucs "bien" pour les pauvres et les malades : pillage de toute l'Europe pour acheter la paix sociale en Alemagne, massacre des malades mentaux pour abréger leur passage difficile sur terre.
***
RépondreSupprimerHitler aussi faisait***
cela vous arrive, de mesurer votre indécence ?
Binaire, une fois de plus, cette tournure d'esprit consistant à ne concevoir aucun moyen terme entre la "mania" prêtée aux autres et votre propre et viscéral rejet.
Clinton a lamentablement raté l'occasion historique d'un nouveau départ de la coopération internationale après 1990, et son abruti de successeur a aggravé toutes les conséquences de cette carence.
La victoire d'Obama sur Hillary, à partir du moment où elle n'apparaissait pas de nature à relancer les bushistes, a tout bonnement fait espérer une inversion de cette spirale.
Et cet espoir demeure. Aucune "mania" là-dedans mais encore beaucoup d'inquiétude, tant la flammèche est fragile et en proie à des vents puissants de conservatisme et de haine.
@Théo2toulouse
RépondreSupprimerJ'avais mis des guillemets à "bien" et je pensais que l'ironie serait apparente...
Si faire le "bien" c'est donner quelques piécettes, organiser des oeuvres de bien-faisance ou de donner du bien-être/confort/travail "à pas cher", je n'en veux pas de cette mesquinerie condescendante.
@François Delpla
Hitler faisait du socialisme, son parti ne s'appelait pas Parti National Socialiste pour rien. Et ne me faites pas croire qu'un mec qui avait assujetti plus de 60 millions de personnes et berner toute l'Europe était idiot et ne savait pas ce qu'il faisait.
Je pense que si un nouveau totalitarisme devait s'intaurer, il se ferait d'une autre manière, bien plus insidueuse qu'auparavant.
Ce que fait Obanania ou la plupart de nos dirigeants, ça n'a pas la forme d'un totalitarisme mais ça en a résolument l'odeur, certes encore délicate.
Bref, après la "division de la joie", assiste-on à la division du bonheur ?
François,
RépondreSupprimerVous me semblez faire de la coopération internationale le nec plus ultra de la politique. Ca me semble creux, tout dépend de qui coopère avec qui et pour quoi. Sauter comme un cabri en criant «coopération, coopération» ne rime à rien.
La Chine coopère très bien avec la Corée du Nord.
Je soupçonne que dans quelques années vous nous direz qu'Obama a raté le tournant de la coopération comme vous nous le dites de Clinton aujourd'hui. Il n'y a pas de coopération pure et parfaite ne serait-ce que parce qu'il y a la Chine et la Russie au conseil de sécurité de l'ONU.
Les Américains ont emmené dans leur coalition en Afghanistan la Grande-Bretagne, la Pologne, la France, l'Italie, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Canada, l'Espagne. Ce n'est pas assez international pour vous ?
La crainte répétée en privé des conseillers d'Obama est que, par une suite d'attentats, les Américains en viennent à se dire «Au moins, avec Bush, nous étions en sécurité».
Et je ne suis pas sûr que votre fameuse coopération internationale étendue à tous indistinctement (car, sinon, de la coopération, il y en a déjà) soit le meilleur moyen d'assurer la sécurité des Américains.
Tom,
Vos propos me rappellent ce texte de Jacques de septembre 1945 auxquelles j'ai fait maintes fois référence expliquant qu'Hitler avait gagné la guerre politiquement.
Je trouve aux campagnes électorales modernes, que ce soit celle d'Obama, de Royal et, dans une moindre mesure, de Sarkozy, un style «fêtes de Nuremberg».
L'accent est mis sur la communion des sentiments plus que sur l'accord de pensée, sur la foule fusionnelle, sur une mise en scène pleine d'esthétisme.
Les Allemands des années 30 n'étaient pas plus idiots que les Français ou les Américains des années 2000, les circonstances étaient seulment différentes.
Il n'y a pas de raisons que certaines des techniques qui ont été utilisées de manière remarquable par Hitler pour arriver au pouvoir ne soient pas reprises sous d'autres couleurs.
"
RépondreSupprimerIl n'y a pas de raisons que certaines des techniques qui ont été utilisées de manière remarquable par Hitler pour arriver au pouvoir ne soient pas reprises sous d'autres couleurs"
Tout à fait, sans oublier que le moustachu s'était passablement inspiré de l'URSS...
Pour en revenir à cette idée de coopération, ce n'est que de la poudre aux yeux! Comment peut-on prétendre sans naïveté qu'une telle chose puisse en l'état fonctionner? Le monde actuel n'est pas différent de ce qu'il était, il y a 60 ou 150 ans : c'est l'intérêt de chaque état qui prime sur tout le reste et la force qui sert de ciment (force qui peut se présenter sous toutes les formes possibles, pas nécessairement militaire!). Pour pouvoir seulement établir un dialogue, il faut avoir les mêmes règles au départ et ne pas concevoir l'autre comme l'ennemi à abattre...
Je pense que dans un avenir proche, surtout si l'isolationnisme US se précise et confirme, nous constaterons à quel point la coopération est fragile et peu efficace... d'ailleurs lors de la réunion du G20, il y a quelques semaines, je crois me souvenir des propos de certains qui prétendaient qu'on allait voir ce qu'on allait voir! L'éléphant a accouché d'une souris... comme à l'accoutumée! Un autre exemple : où en est la si fameuse armée européenne? Combien de divisions comme aurait dit l'autre?
Arrêtons une bonne fois de prendre des vessies pour des lanternes et nous ne nous en porterons que mieux!
Marre des bisounours!
C'est drôle comme on répond en choeur à ce que je n'ai pas dit !
RépondreSupprimerIl importait, après la guerre froide, de définir de nouvelles règles du jeu international.
Clinton a été d'une paresse totale.
Obama a sûrement d'éminentes qualités, mais il n'est pas métisse. Il est métis.
RépondreSupprimerFrançois,
RépondreSupprimerVous jouez sur les mots «de nouvelles règles» ou «plus de coopération internationale», c'est la même chose.
"Binaire, une fois de plus, cette tournure d'esprit consistant à ne concevoir aucun moyen terme entre la "mania" prêtée aux autres et votre propre et viscéral rejet."
RépondreSupprimerJe n'oublie pas qu'Obama a reçu le soutien des grandes organisations racistes de son pays (KKK, WAR). Auriez-vous voté pour Ségolène si elle avait reçu le soutien de Faurisson et Dieudonné ?
Quant au petit moustachu, vous êtes historien, vous devez donc connaître les travaux de Götz Aly sur la politique authentiquement socialiste de Hitler à l'égad des Allemands.
"Clinton a été d'une paresse totale."
Même avec Monica dans le bureau oval ? (blague bien sûr)
@Bobby
RépondreSupprimerOops, pardon pour la faute de genre...
Pour ceux qui voit toujours en Obanania un homme du "Bien", il a tué sans pitié une mouche qui l'importunait en direct à la télé ! le tout avec le sourire !! Mais c'est extrêmement révélateur de sa vision du monde et de sa manière de considérer les gens qu'il dirige !!!
Prochain épisode : Obanania torture des chatons et déteste les petits enfants. (*générique de fin et applaudissements*)
Aucun rapport mais avez-vous vu ceci, Franck? Heureusement qu'il reste un peu d'humour à certains...
RépondreSupprimerdéfilé de mode islamique
Je retrouve ce texte de mars 2006, appelant un Obama de ses voeux sans mania aucune :
RépondreSupprimer« Eh bien mon cher et vieux pays... » L’extraordinaire adresse du général de Gaulle au moment de l’insurrection algéroise des Barricades, le 29 janvier 1960, vient naturellement sous la plume en ce lundi matin, qui sépare la mobilisation de samedi contre le CPE (« contrat première embauche ») et la grève générale qui se dessine pour jeudi, si le gouvernement ne s’engage pas d’ici là dans un processus de retrait de ce même CPE ou au moins de sa disposition la plus scandaleuse, d’autant plus qu’elle est présentée comme une faveur : l’accueil des jeunes dans la vie professionnelle par une période de deux ans où leur patron pourra les chasser sans motif.
Tout n’est pas de bon aloi dans cette crise. Si la victoire est à portée de la main bien plus que par exemple, il y a deux ans, sur le dossier des retraites, c’est qu’un aristocratique candidat à l’Elysée a fait une sortie de route en essayant de doubler Sarkozy sur sa droite, après avoir pendant près d’un an « installé son image », comme on dit dans le langage des tyrans contemporains, en jouant les paladins du modèle social français. Ce n’est hélas pas un débat européen sur la défense des intérêts des larges masses du continent face au dumping social qui est à l’ordre du jour. Les lendemains de cette victoire, si elle a lieu, seront donc aussi difficiles à faire chanter que ceux du 29 mai dernier. Alors un projet de constitution oublieux des intérêts économiques de la grande majorité, et défendu avec arrogance par une large fraction des élites du continent, avait été plaqué au sol sans que les vainqueurs soient en position de transformer l’essai. La crise française rouvre une petite fenêtre pour qu’on pose les vraies questions, sans avoir peur de reconsidérer toute l’architecture de l’économie et de la politique mondiales. Mais qui saura l’élargir ?
Pendant ce temps, la crise des « caricatures » disparaît des Unes, mais non des consciences, car l’ONU n’a pas, malgré quelques velléités, été saisie et n’a donc pas pu dire son fait aux uns et aux autres. Voilà qui laisse aux uns le sentiment que « les musulmans » leur sont hostiles et aux autres celui qu’en Occident on bafoue l’Islam avec la bénédiction des pouvoirs publics. Comment s’étonner dès lors qu’un édifice sacré de l’indouisme explose à Bénarès, qu’en Iran un consensus national se dessine en faveur de la liberté des programmes nucléaires, qu’en Algérie Bouteflika ferme les écoles francophones et libère sans contrepartie des milliers d’assassins, qu’en Irak tout le monde ait l’air de se résigner à la guerre civile et qu’en Israël se prépare un scrutin qui risque d’être symétrique de celui d’hier en Palestine ?
La chute vers le chaos s’accélère. Il n’est hélas pas salvateur. Reste l’espoir qu’au milieu des tourmentes les hommes de bonne volonté en appellent non seulement à la raison, mais à l’intelligence.
c'est ici : http://www.delpla.org/article.php3?id_article=226
De quoi sourire, un lien de plus :
RépondreSupprimerA. Bercoff
Avez-vous également entendu parler de cet ouvrage, Franck?
RépondreSupprimerdu déclin de la France
J'avais envie de parler de cette histoire de burqa, mais à quoi bon ?
RépondreSupprimerIl fallait mettre la pression sur les immigrés pour qu'ils s'intègrent. Maintenant, c'est peut-être trop tard, nous leur avons cédé notre territoire.
Alors, nous cherchons une base juridique pour leur dire que chez nous, ce n'est pas chez eux, mais sans leur dire vraiment, pour ne pas les froisser car nous en avons peur. Alors on va tortiller du cul et sortir des conneries qui seront retoquées par la cour européenne.
En fait, pour régler ces histoires de burqa, il y a une solution simple et efficace : réformer le code la nationalité, enlever le droit du sol.
L'effet serait long mais sûr. A moins qu'il ne soit déjà trop tard, comme je le crains.
Comme beaucoup le craignent... malheureusement!
RépondreSupprimerAvec d'affectueuses pensées pour FD :
RépondreSupprimerhttp://blog.lefigaro.fr/rioufol/2009/06/bloc-notes-les-silences-de-bar.html
"Même ses œillades aux islamistes et ses mains tendues aux despotes sont jugées exemplaires d'intelligence"
RépondreSupprimerJe crois que c'est Aron qui avait écrit que "la démocratie s'est attaquée à tout sauf au fascisme". La politique d'Obama en est la plus flagrante des illustrations.
Le nabot de l'Elysée qui va faire couler quelques larmes sur son ancien bailleur de fonds qui a saigné son pays pendant des décennies n'a rien à lui envier.
"Tous des traîtres !" comme dirait Bob.