Voilà : j'ai fini par considérer que le libéralisme, entendu au sens large, pas seulement économique, n'est possible que dans des zones culturellement homogènes. Pour l'instant, je n'ai pas trouvé de contre-exemple.
Je pense que notre immigration de peuplement, c'est-à-dire notre invasion migratoire, a, entre autres inconvénients, celui de renforcer le rôle déjà excessif de l'Etat.
Est-ce que je dérive pour autant vers un national-libéralisme, libéral à l'intérieur, protectionniste à l'extérieur ?
Pas pour l'instant : ma tendance est à fermer les frontières à l'immigration, mais pas aux marchandises et aux flux financiers.
Mais je ne sais pas si c'est cohérent économiquement. Ca ne me paraît pas incompatible au premier abord, cependant je n'y ai pas assez réfléchi.
Si vous avez des idées sur le sujet, faites m'en part.
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"Voilà : j'ai fini par considérer que le libéralisme, entendu au sens large, pas seulement économique, n'est possible que dans des zones culturellement homogènes. Pour l'instant, je n'ai pas trouvé de contre-exemple."
RépondreSupprimerPas forcément.
L'immigration massive aux USA au 19ème était très hétérogène socialement et culturellement.
Les principaux problèmes en France sont la déliquescence intellectuelle et culturelle chez les souchiens et l'État providence. Accueil confortable (par rapport à d'où l'on vient) généralisé dans un marécage tiède.
Le libéralisme est une espèce de club à adhésion volontaire qui demande des efforts constants contrairement au laissez aller que l'on imagine.
Plus de liberté = plus de responsabilité = plus d'hésitation avant de déconner.
RépondreSupprimerdans le mille! maxime
RépondreSupprimerUSA : l'assimilation était fort brutale, travaille ou crève.
RépondreSupprimerInsomniaque, je débarque dans cette blogosphère et tout ça ma paraît pas mal.
RépondreSupprimerConcernant le libéralisme, n'oublions pas que ce sont des français de souche et vivant dans un secteur plutôt culturellement homogène qui nous ont fabriqués et légués cette île paradisiaque qui devient notre "Koh Lanta". L'immigration renforce évidemment le rôle de l'état mais pas plus que les bourgeois bien de chez nous qui s'offrent des périodes de chômage friquées, des retraites anticipées ou qui surconsomment des médocs gratuits dont ils jettent la moitié (on l'a tous fait, et si c'était pas gratos ont ferait gaffe à la quantité que nous refile le pharmacien!). Non tous le monde mange dans la gamelle et c'est d'abord ça le problème. Le libéralisme on l'applique sans restriction ou on applique autre chose, à définir. Depuis quand les marchandises et les flux financiers ont une liberté ? Pourquoi l'oseille et les fraises chinoises pourraient se promener pépères et pas les hommes ? Le fric de Wall Street et les chemises chinoise vendues chez Cyrillus déstabilisent au moins autant notre belle patrie que l’immigré marocain. Tout est bon, mais raisonnablement. Donc du libéralisme mais avec retenue et de l’immigration avec autant de retenue.