vendredi, septembre 11, 2009

Pour comprendre la criminalité, c'est simple, il suffit de regarder C dans l'air






«L'essentiel, c'est la fuite devant la réalité des choses.» Tout est dit.

4 commentaires:

  1. Extrêmement intéressant. Je ne connaissais pas ce criminologue, Xavier Raufer. Pourtant ces propos méritent d'être entendus tant ils semblent s'appuyer sur un raisonnement étayé et sont frappés au coin du bon sens. J'ai particulièrement apprécié son raisonnement qui lie phase de prospérité et phase de criminalité et qui atténue considérablement le lien qui existe entre habitat et délinquance. Les propos de Jacques Marseille méritent également qu'on s'y arrête, en autres ceux qui portent sur "l'éducation nationale". Si cela pouvait amener un peu d'humilité au sein des syndicats d'enseignants!

    Même si elles ne se valent pas toutes, cette émission montre qu'il est encore possible de faire une télévision de qualité en France. Je regrette de ne pas l'avoir vue et vous remercie d'avoir mis en ligne ces quelques extraits.

    RépondreSupprimer
  2. C'est très intéressant, et apaisant en un sens d'entendre quelqu'un mettre des mots sur les choses. Cependant il est dommage que les extraits ne nous éclaircissent pas sur :
    1) les origines, d'après X. Raufer, de la criminalité dans les banlieues : ce ne sont ni le chômage, ni l'urbanisme, alors donc ?
    2) ce qu'il faudrait faire pour régler ou, pour le moins, arrêter de laisser empirer la situation dans les banlieues à la placer des sempiternels plans dont on a compris l'inefficacité.

    RépondreSupprimer
  3. @Pedro :

    1) Raufer le dit dans une autre extrait : l'origine de la criminalité, c'est le mode de vie et la culture des populations. Je rajouterai la culture de l'excuse.

    2) Commencer par faire respecter les droits de propriété qui consiste à expulser les locataires qui foutent le bordel, d'abord dans la résidence, ensuite du pays si nécessaire.

    RépondreSupprimer
  4. Raufer et Bauer ou les frères trois points font dans la sécurité.

    Comme par hasard ce sont les conseillers de notre bon président. Ce sont eux qui ont sabordé l'embryon de police communautaire née après le congrès de Villepinte. Pour une fois qu'un socialiste, Jospin en l'occurrence, avait lancé quelque chose d'intelligent, il a fallu que Sarko le foute en l'air pour imposer ses vues, enfin celles soufflées par le tandem.

    Toutes les expériences menées dans le monde anglo-saxon, entre autres, à partir du modèle du community policing présentent des résultats plus que satisfaisants. Ces pays savent par ailleurs qu'une réforme porte ses fruits au bout de plusieurs années. Quant on sait que Sarko a tout bazardé 2 ans à peine après l'adoption de la pol-prox... En toute hâte, il a fallu qu'il monte des unités bancales appelées UTEQ, peu nombreuses, maigres en effectifs, pour rattraper le coup devant la montée de la délinquance dans le 9-3.

    Navigation à l'estime, politique sécuritaire au rabais. Voilà la ligne directrice de karcherator.

    RépondreSupprimer