lundi, septembre 28, 2009

Remarquable conférence à Nantes sur le réchauffement climatique

Merci à Vincent Bénard qui m'a transmis ces liens.

La clarté de ces propos (on est là entre scientifiques qui ont l'habitude de la rigueur, pas avec des politiciens et des imbéciles médiatiques faisant du flou leur spécialité) rend tout commentaire superflu.

Conférence de Vincent Courtillot :




Et la table ronde qui a suivi. Les réchauffistes pédalent dur, mais c'est dans la semoule :




Addendum : l'argument ultime des réchauffistes acculés (pas enculés, quoique ...) est de dire aux sceptiques «Il est possible (en réalité, c'est quasiment certain) que vous ayez scientifiquement raison, mais vous avez politiquement tort». Ce paradoxe est étrange.

Ils le justifient de la manière suivante : «Si les anti-réchauffistes avaient scientifiquement tort, ça serait une catastrophe, donc il faut laisser les réchauffistes agir même si il est probable que leurs opposants ont raison.» C'est une vision tronquée et malhonnête. Car ils oublient l'autre moitié de la problématique : que se passe-t-il si ce sont eux, les réchauffistes, qui ont tort ? Les mesures préconisées par les réchauffistes n'auraient-elles que des conséquences positives ou nulles et aucune négative, même si leur analyse est fausse ? Bien évidemment, non. On peut même dire que les conséquences catastrophiques des mesures réchauffistes sont nettement plus assurées que les conséquences négatives de la passivité préconisée par les sceptiques.

Le réchauffisme ne tient pas la route scientifiquement (il est significatif que la réfutation vienne de gens attachés aux données, que ça soit Rutan ou Courtillot), mais il ne tient pas la route politiquement non plus.

La seule justification politique du réchauffisme que nous pouvons donner est que, appliqué uniformément, il favorise les pays déjà developpés (nous) et handicape les pays en voie de développement (eux). C'est d'ailleurs bien ainsi que ces derniers, en particulier la Chine et l'Inde, ont compris le problème et tentent, telle un prise d'aïkido, de retourner notre arme contre nous. Ils essaient de nous la mettre profond en nous incitant à nous handicaper nous-mêmes avec nos idées à la con pendant qu'eux s'en exonèrent (tiens, parmi les sceptiques, qui sont censés être une minorité insignifiante si l'on en croit les réchauffistes, il y a beaucoup d'Indiens).

Cependant, l'estimation de Courtillot de 10 ans pour que le réchauffisme soit discrédité me paraît très optimiste. Je suis prudent lorsque la capacité des hommes à s'auto-illusionner et à se bourrer le mou les uns les autres est en cause. Une idée fausse mais utile peut perdurer de manière étonnante (astrologie, homéopathie, marxisme, sarkozysme, etc ...)

17 commentaires:

  1. le même à Strasourg plus long et plus détaillé
    http://canalc2.u-strasbg.fr/video.asp?idvideo=8895

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  2. Bonsoir,

    Je viens de regarder celle de Strasbourg - là où je suis, les liens de Nantes ne fonctionnent pas - .

    Effectivement, c'est à diffuser - ce que j'ai fait d'ailleurs - .

    Cela me rappelle cependant des choses plus vastes que le seul changement climatique, à savoir que dès que vous vous basez sur un modèle et que vous perdez 1) les hypothèses de simplification nécessaires à sa mise en oeuvre 2) la réalité physique (au sens de concret) qu'il y a derrière , vous allez dans le mur.
    Ce qui sort d'un ordinateur, c'est nécessairement ce qui lui a été rentré - règle de base d'un prof d'informatique souvent oubliée - . Ce n'est pas parce que l'ordinateur le dit que c'est juste - heureusement d'ailleurs -.
    Réalité perdue de vue de nos modélisateurs du GIEC, mais aussi, sans doute, de nombres de traders de produits dérivés, de prévisionnistes de Bercy, de planificateurs de tous poils.

    Je constate avec un certain délice, mais amer quand même, que nos chers médias hexagonaux font preuve d'une ignorance crasse.

    Je ne peux m'empêcher de comparer les pages inutiles à mes yeux faites sur ce sujet aux rares commentaires sur une nouvelle à mes yeux autrement plus importante : en 2009 1€ dépensé sur 2 par l'état le sera à crédit !
    Mais bon, c'est vrai que c'est moins sexy qu'un pauvre ours esseulé sur la banquise...

    Cordialement

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  3. «Il est possible (en réalité, c'est quasiment certain) que vous ayez scientifiquement raison, mais vous avez politiquement tort»

    Que les réchauffistes aient raison ou non, c'est le dernier de leurs soucis. Leur souci premier, c'est d'être au pouvoir, d'imposer leurs idées totalitaires et de capter une partie des richesses créées à leur seul profit. La défense du tiers-monde et des pauvres, c'est juste du blabla pour se faire mousser et faire oublier qu'ils n'ont jamais rien fait pour les aider.

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  4. Une fois de plus, Franck, vous frappez fort! Alors tout simplement bravo!
    De mon côté, je vais diffuser ce document exceptionnel... en particulier à des collègues professeurs de sciences qui matraquent l'esprit des jeunes de contrevérités scientifiques et d'idéologie nauséabonde...
    Je me suis régalé, je dois l'avouer, de l'esprit scientifique - du véritable esprit scientifique, celui qui fait passer la raison et l'analyse devant toutes les croyances et crédulités... D'ailleurs, ce que ce monsieur dit très justement à la fin, c'est qu'à force de vouloir faire croire au pauvre citoyen moyen qu'il y a péril en la demeure, on risque de favoriser un retour d'un âge glaciaire de la pensée et du savoir... Ne voyez-vous pas, à ce propos, une corrélation entre ceci et la montée de certaines formes d'extrémismes religieux?

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  5. Remarquable présentation et non moins remarquable table ronde qui montre l'intolérance des réchauffistes à la critique argumentée de leur dogme. La réflexion venant de la salle demandant pourquoi le Professeur Courtillot avait été invité à la conférence alors qu'il y avait suffisamment de climatologues en accord avec le réchauffisme, était savoureuse.
    Quant à la pitoyable prise de parole du politique Ronan X …
    Cela dit je crains fort que le « vous avez scientifiquement raison mais politiquement tort» résume bien la situation dans laquelle nous sommes actuellement.
    Quand le Pr Sarkozy énonce des âneries sur la couche d’ozone, personne ne le reprend. Seul Allègre a encore du courage dans ce pays, et sa sortie récente sur l’ahuri de Hulot était agréable à lire

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  6. Diffusez la conférence de Strasbourg, elle est meilleure.

    Cependant, il y a un contraste frappant et instructif dans la table ronde de Nantes entre Courtillot qui écoute ses contradicteurs et essaient de leur répondre point à point et les guignols réchauffistes qui répondent par des généralités vaseuses.

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  7. Dans la conférence de Strasbourg, on entens cette phrase, en réponse à une question sur la biodiversité : «Que nous soyons menacés par une extinction massive des espèces comme il y en a eu par le passé est absolument faux».

    Courtillot n'est pas un surhomme, il oppose juste l'esprit scientifique à l'irrationalité des marchands de peur.

    Et pour quelqu'un qui a une formation scientifique (et pour les autres aussi, j'espère), ça fait un grand bol d'air frais.

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  8. Bonjour Franck,

    Je reconnais que l'écoute de la conférence de M. Courtillot m'a réjouis sur le point que vous soulignez : il existe encore des scientifiques en France, avec un esprit scientifique calé sur la démarche OHERIC , sur l'analyse des faits, avec la modestie et la reconnaissance de ses propres limites et de la propre finitude de ses capacités.

    1h40 de rafraichissement et aussi de rappels, en ce qui me concerne, de ce qu'est la démarche scientifique.

    Je constate juste en lisant les médias de référence français - les JT de TF1 et F2, Fig, Libé, Le Monde, le Point, l'Express, Le Nl Obs, RTL, Europe 1 et Radio france - que sur de nombreux points ayant un lien direct avec une démarche scientifique d'accumulation de la connaissance - climat, nano, OGM, ondes, etc. - que nous en sommes très loin.

    Comme le dit M. Courtillot lui même, les faits scientifiques sont complexes, les interprétations et les résultats sujets à discussion voire à controverse, notamment au début d'une thématique, et loin de correspondre à la simplicité journalistique : une cause, une victime, un coupable.

    Cordialement

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  9. Superbe.

    Ce qui me frappe, c'est la différence entre le français extrêmement clair de Courtillot, même dans la table ronde, et celui du public et des Ronan Machin. Mais ce n'est surement pas un hasard. Et j'adore quand il sort son stylo pendant que les Ronan Machin alignent leur pauvres sophismes... on sent que ça va dérouiller.

    Vous avez raison de dire que les Ronan Machin oublient complètement l'autre face de son "pari", les conséquences des mesures qu'ils veulent prendre dans le cas où leurs conclusions seraient fausses.Moi aussi j'ai été frappé par le" je ne comprends pourquoi vous avez invité Courtillot (avec l'alibi: nous avons ce qui faut à la maison)...

    Juste dommage qu'à la fin VC se modère un peu, regrettant d'avoir employé le terme "faux": quand le Ronan Machin lui assène que le niveau des mers va augmenter de 5 mètres, c'est de fait faux et archi-faux: appelons un chat un chat.

    Le réchauffisme comme idéologie peut disparaître avant 10 ans, mais ils nous trouveront autre chose. le propre VC n'annonce-t-il pas qu'il faudrait se préoccuper des pluies acides et autres ? L'écologie en a minimum pour encore 1000 ans.

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  10. Bien sûr : la syntaxe, la précision du vocabulaire et l'exactitude de l'orthographe sont les premières formes de pensée rigoureuse qu'apprend un enfant. C'est pourquoi la déroute actuelle de notre langue est dramatique.

    Il n'est donc pas étonnant que Courtillot qui pense rigoureusement s'exprime avec précision.

    C'est un de mes regrets que de ne pouvoir m'exprimer mieux sur mon blog, faute de temps et de courage. J'en suis seul responsable. Certains ont peut-être remarqué que mes posts vivent : je corrige en plusieurs passes, quand je trouve la volonté, les maladresses les plus grossières.

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  11. Oui, et le français de Courtillot est même assez élégant.

    Oh ne vous frappez pas pour votre style, il a une certaine qualité de sécheresse qui va bien aux thèmes traités.

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  12. Je viens de regarder les deux vidéos. Impressionnant! Il est plaisant et heureux de voir qu'il existe encore des scientifiques digne de ce nom. Vincent Courtillot apporte, en plus d'un vrai raisonnement scientifique, une courtoisie et une maîtrise de la langue française qui fait rêver. Ses détracteurs sur le plateau font pâle figure et lui opposent des arguments dont la faiblesse est proportionnelle à leur vacuité. C'est particulièrement vrai pour Ronan machin qui me semble être un pur apparatchik à l'image de ceux qui ont fait le bonheur des procès de Moscou sous Staline. Si on avait suivi ce genre de politique au XIXème siècle, le chemin de fer serait resté une belle idée et la conquête du ciel ne se serait faite qu'en montgolfière (et encore).
    Je me pose quand même des questions quant à l'opprobre qui pèse sur les thèses adverses au réchauffisme et sur la conduite des politiques occidentaux en la matière. Comment se fait-il que une unanimité de façade se soit faite sur ce sujet sans que la partie adverse ait droit de citer? Pourquoi le raisonnement scientifique rigoureux (c'est un pléonasme, je sais) a-t-il cédé le pas aux fantasmes les plus divers? Quels sont les groupes de pression assez influents (politiques ou économiques) capable de museler à ce point une pensée dissidente?
    Beaucoup de questions autour d'un sujet moins crucial que la faim dans le monde et l'accès à l'eau potable et dont j'aimerai bien avoir les réponses.
    Je suis en train de lire le livre de Le Roy Ladurie sur l'histoire du climat, c'est passionnant et terriblement érudit (chez Flammarion, collection Champs histoire).

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  13. a manière dont les sceptiques sont muselés et discrédités n'est en rien mystérieuse.

    La peur fait vendre. Le message des sceptiques est : en l'état actuel des connaissances, il n'y a pas de raisons d'avoir peur. Si ces idées passaient, les marchands de peur seraient au chomage. Il y a donc une forte convergence d'intérêts (et non un complot) des marchands de peur, qui occupent des positions stratégiques leur permettant de bloquer très efficacement le message scientifique :

    > les écolos, qui veulent absolument que l'homme soit coupable pour conquérir la place glorieuse d'avant-garde de l'humanité , et aussi arriver au pouvoir.

    > les journalistes, qui, surtout France, ont abandonné l'information et font de la «pédagogie», c'est-à-dire de la propagande. Ils tiennent à cette posture, là encore valorisante, de sentinelles de l'humanité. De plus, la peur fait vendre du papier. C'est particulièrement fappant dans le mensuel La Recherche, qui devrait mieux s'y connaître (outré par ce qui était un parti-pris indigne d'un journal prétendu scientifique, j'ai résilié mon abonnement).

    > les politiques qui ont compris que les peurs en hyper-démocratie sont des machines à gagner les élections et à justifier leur pouvoir intrusif et coercitif. Quoi de mieux qu'une bonne grosse peur globale, bien catastrophiste ?

    > les scientifiques qui ont bati leur réputation sur le réchauffisme et lui doivent leurs labos, leurs effectifs, leurs budgets et de (gras) salaires. Comment un James Hansen qui est consulté par les politiques du monde entier, règne sur un labo de la NASA, donne des conférences pour plusieurs centaines de milliers de dollars par an pourrait-il se renier et renoncer à tout cela ?

    > les industriels qui se font un «bizness» du réchauffisme

    > enfin, les vulgaires pour qui rouler en Prius permet de poser au sauveur d'humanité.

    Face à cette convergence d'intérêts, les forces du scepticisme sont bien faibles :

    > les hommes qui ont le goût de l'honnêteté. Je suis incapable d'en évaluer l'effectif, mais ce sont eux qui finiront par renverser la situation (mais quand ? Dans 10 ans ? Dans 20 ans ?) Ils sont handicapés par le doute.

    > les scientifiques et les politiques qui trouvent intérêt à occuper le créneau ardu de la dissidence.

    > les industriels, fort peu nombreux et surtout dans le tiers-monde, que le réchauffisme gêne.

    > enfin, les pays du tiers-monde qui voient le réchauffisme comme un moyen pour les riches d'empêcher les pauvres de se développer.

    De plus, dans nos sociétés hyper-démocratiques, la dissidence, la vraie, celle qui dérange la majorité, est très mal tolérée : si la majorité, sacralisée, est toujours juste, bonne et généreuse, le dissident n'exprime plus seulement une opinion, il exprime son être, il devient injuste, mauvais et avare, il s'exclut de lui-même de la communauté.

    Nous Français avons cependant une vision déformée : heureux bénéficiaires d'une presse très idéologique, très monolithique et très orientée, nous n'avons pas conscience que dans les autres pays, notamment anglo-saxons, le scepticisme est plus exposé. Le réchauffisme sera mort quand même Libé le reniera (si Libé n'est pas mort avant).

    Nota : quand je parle des Marchands de peur, je pense à un épisode de Chapeau melon et bottes de cuir portant ce titre. Des bandits mettaient en scène de faux meurtres de millionnaires jusqu'à ce que ceux-ci, terrifiés, payent une rançon pour avoir la paix. Prémonitoire mais petit bras : ce ne sont pas quelques millionnaires qu'on terrifie pour leur extorquer argent et pouvoir, mais la population entière.

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  14. Très bonne conférence effectivement.
    Cependant je suis plus que sceptique sur la fin de l'idéologie verte qui préside à cette peur climatique : elle saura se renouveler avec d'autres prétextes mais pour le même objectif.
    Déjà autour de moi quand je parle climat on me répond énergie.

    Par exemple si je remets en cause les certitudes de l'avenir climatique on balaye ce débat d'un revers de main en disant "oui, oui, bon mais ce qui compte c'est d'économiser notre énergie". C'est peut-être ainsi que le débat est en train de tourner : on nous a seriné le réchauffement dû à l'homme pour changer notre mode de vie, et qu'il faut acheter une voiture qui rejette peu de CO2 pour éviter le réchauffement. Aujourd'hui, voyant que l'édifice réchauffiste se lézarde (je devrais dire s'écroule) on attaque du coté des énergies qu’il faut économiser : acheter une voiture qui rejette peu de CO2, en fait c'est pour économiser le pétrole.

    Même objectif donc mais avec des prétextes différents. On le devine, l'objectif de toute cette idéologie est simplement de modifier notre mode de vie, quelque soit le prétexte. Et un prétexte ça se change.

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  15. Certes, mais il ne faut pas sous-estimer la capacité d'une minorité de la population à éviter de toujours tomber dans les mêmes panneaux.

    La majorité se laissera toujours prendre aux mêmes grosses conneries, mais je garde espoir pour une minorité.

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  16. La technique est bien rodée, Franckounet :

    Faire appel à un scientifique : c'est un scientifique, un « vrai ».

    Puis, évoquer un « réchauffiste » (imaginaire) qui tiendrait le discours suivant : « Si les anti-réchauffistes avaient scientifiquement tort, ça serait une catastrophe, donc il faut laisser les réchauffistes agir même si il est probable que leurs opposants ont raison »

    Avec cette technique :
    1)vous faites appel à la légitimité d'un scientifique (qui est d'accord avec vous)
    2)Vous n'évoquez pas les scientifiques (qui ne sont pas d'accords avec vous)
    3)Vous évoquez un personnage imaginaire : l'avantage du personne imaginaire est que vous pouvez le faire passer pour un con qui dit n'importe quoi, il ne va pas vous contredire : il n'existe pas. Le problème du personnage non-imaginaire, c'est que, quand vous argumentez contre lui, il peut potentiellement vous opposer des arguments valables. L'imaginaire, jamais. Et simultanément, vous pouvez ridiculiser le « vrai » personnage en arguant que, puisqu'il arrive aux mêmes conclusions que le personnage imaginaires (peut-être avec d'autres arguments, mais la question n'est pas là : on ne connaît pas ces arguments !), il doit être aussi con que lui ! Et le tour est joué !

    Et que dit le scientifique ? Que les réchauffistes sont des catastrophistes !
    Et que disent les scientifiques dans leur globalité ? On ne sait pas puisqu'ils n'ont pas la parole !
    Et que dit le personnage « réchauffiste » imaginaire ? Des choses opposées à ce que dit le scientifique avec lequel vous êtes d'accord et avec des sacrés arguments de merde. Par exemple :
    il dit qu'il faut pas dire que les scientifiques pas alarmistes ont raison
    il « préconise » la « passivité »

    Peut-on être d'accord avec le réchauffiste imaginaire ? Fichtre, non ! Et, fameux syllogisme (tu comprends ce mot Franckounet ? Sinon, dit le moi ...), a) le personnage imaginaire dit des conneries; b) or, le personnage imaginaire est un réchauffiste; c) donc, les réchauffistes disent des conneries !

    Franckounet, juste deux questions, je veux pas te brusquer, hein … mais … tu sais que … les personnages imaginaires n'existent pas ? Enfin, dans ton coeur, oui, mais tu sais que ça n'est pas la réalité ?

    Et, sinon, Franckounet, tu comprends que le syllogisme plus haut n'est pas vraiment un syllogisme correct ?

    Mais, tu sais, ça, tu le comprendras plus tard, et tu me remercieras ...

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