mercredi, septembre 02, 2009

Taxe carbone : retour aux fondamentaux, à quoi sert l'impôt ?

L'impôt sert à subvenir aux besoins de l'Etat afin d'accomplir les tâches d'intérêt général.

L'impôt ne sert pas à orienter les comportement des citoyens, sauf dans une conception socialiste, qui, comme chacun devrait savoir, est vouée à l'échec.

Voilà en deux phrases, qui valent bien que tous les longs discours et articles, expliquées les difficultés de notre gouvernement, socialiste honteux, à propos de la «taxe carbone».

2 commentaires:

  1. Resterait à définir ce qu'est l'intérêt général.

    Puisque c'est un peu dans le sujet :

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/09/02/brice-hortefeux-cherche-a-contrer-les-mauvais-chiffres-de-la-delinquance_1234785_3224.html#ens_id=1218339&xtor=AL-32280151

    En revanche, évitez les commentaires. Ils sont affligeants comme d'habitude : du pognon, du pognon !

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  2. Et l'impôt ne sert pas non plus à redistribuer les richesses (en Obama-speak : "spread the wealth"), contrairement à ce qui passe pour une évidence à gauche comme à droite.

    Cela n'est pas contradictoire avec le fait que les riches doivent payer plus d'impôts que les autres, qu'il s'agisse d'un impôt progressif (lourd, bon, Degauche) ou proportionnel (léger, facho, libéral).

    Mais, dans un esprit libéral, cette différence doit être limitée par les exigences de la faculté de contribution et de la justice. Si l'on demande aux riches de payer plus qu'aux pauvres, c'est dans la mesure où ils peuvent le faire sans en être gênés davantage.

    En raisonnant par l'absurde, si l'on disait que l'impôt de chacun s'élève à 10 bourzoufs quels que soient ses revenus, le pauvre qui gagne 100 bourzoufs le sentirait passer, tandis que le riche qui en gagne 2000 ne s'en apercevrait même pas. En fait, il pourrait payer bien davantage, en termes absolus, sans réels dommages pour lui. En revanche, cela apporterait davantage de ressources à la nation.

    C'est donc une décision de bonne gestion que de demander davantage au riche qu'au pauvre.

    Le tout est que le niveau et les modalités de l'impôt soient fixés exclusivement en fonction des nécessités de financement de l'Etat (sachant que celui-ci doit se borner à ses tâches essentielles), et non en fonction d'une redistribution ou d'une illusoire justice sociale, conçue comme le fait de "prendre aux riches pour donner aux pauvres".

    La justice sociale, voilà l'ennemi.

    Cette limite est évidemment qualitative, et donc impossible à défnir en principe. Bien qu'on puisse dire à coup sûr que l'impôt proportionnel soit plus juste et plus libéral, en ce sens, que l'impôt progressif.

    Mais la différence entre les deux objectifs, la différence d'esprit entre l'impôt socialiste et l'impôt libéral, sont claires.

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