Les «Conti» viennent d'être presque acquittés de leur saccage de préfecture, sous la pression des élites, pour qui un ouvrier en colère ne saurait être un vandale.
Cette légitimation de la violence, déjà acquise pour les agriculteurs et les «jeunes» (c'est-à-dire les voyous arabes ou africains) est suicidaire.
Je m'interroge sur l'aveuglement des élites, sur ses causes.
Votre avis ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
"Paresse intellectuelle". j'aime bien ce principe. On pourrais y rajouter également: "paresse morale", ne pas faire la différence entre un policier qui arrête un vandale et un policier qui arrête un juif pour le déporter. Raccourci facile, clientèle-isme, manque de courage, aucune motivation pour différencier le vrai du "à peu près"...
RépondreSupprimerListe non exhaustive.
A partir du moment où on excuse les racailles et les agriculteurs, je ne vois pas pourquoi on n'en ferait pas de même avec les ouvriers licenciés, et j'ai beaucoup plus de sympathie pour ces derniers que pour les racailles.
RépondreSupprimerJe pense qu'une partie des élites a conscience, même vaguement, de ses privilèges exhorbitants (pas de chômage, stress inférieur, retraites, ...) , et qu'elle se "dédouane" de cette mauvaise conscience en étant laxiste vis à vis de ceux qu'elle estime comme défavorisés.
RépondreSupprimerD'accord avec Bruno. Mais le plus drôle (et le plus triste aussi), c'est qu'au final, ce sont les défavorisés qui pâtissent le plus de cette mauvaise conscience des favorisés.
RépondreSupprimerC'est une idée que je développe dans http://criticusleblog.blogspot.com/2009/05/les-voyous-et-leurs-idiots-utiles-par.html
L'irresponsabilité et la conviction non avouée qu'une préfecture, symbole de l'Etat ne sert de toute façon plus à rien.
RépondreSupprimerMoi je m'interroge sur quelqu'un qui, de derrière son écrand, se permet de juger les juges ...
RépondreSupprimer