lundi, septembre 20, 2010

Bruxelles contre les nations : et maintenant, désarmons

Nos technocrates dénationalisés ont signé un tas de traités à la con qui nous empêchent de nous défendre.

Récemment, une harpie bruxelloise a rappelé vertement à la France qu'elle n'a pas le droit de choisir qui elle garde et qui elle expulse. Pour un technocrate bruxellois, l'immigré est le citoyen européen idéal : aucune de ses vieilles racines nationales européennes qui font chier et un vrai aspirateur à subventions, qui justifie l'existence et les impots du dit fonctionnaire.

Voilà maintenant, suite logique, que la même technocratie bruxelloise veut appliquer aux marchés militaires les règles des marchés civils. Pour justifier cette connerie, nous allons sûrement avoir droit à un grand coup de «J'vois pas pourquoi les marchés militaires ne seraient pas régis par les règles civiles».

Moi, je vois très bien pourquoi : l'industrie d'armement étant ce qu'elle est, l'application des règles civils implique à moyen terme, dix à vingt ans, une perte totale de souveraineté militaire au profit des Etats-Unis (c'est d'ailleurs ce que recherchent nos technocrates : tout ce qui entame la souveraineté des Etats leur est bénédiction, d'où par exemple, leur passion pour les régions).

Bon nombre d'Etats européens ont déjà abandonné leur souveraineté au profit des USA, raison de plus pour défendre le peu qui nous reste.

3 commentaires:

  1. Et tous ces traités ont été signés par la gauche et par la droite ! L'ouverture systématique à tous les vents ne laisse aucun espoir à l'industrie européenne, qui va peu à peu disparaître ou se rapprocher de l'artisanat. Les survivants (THALES, MBDA, ...) sont d'ailleurs de moins en moins nationaux, ils ont bien compris que sinon c'était fini pour eux.
    Ce qui me choque le plus dans tout ça, c'est que l'ouverture, c'est toujours au détriment des autres qui ne l'ont pas décidée. Si vous êtes ouvrier ou ingénieur dans l'industrie, vous êtes en compétition permanente avec vos équivalents chinois ou indiens. Par contre, si vous êtes médecin, pharmacien, enseignant, avocat, juge, politicien, fonctionnaire, etc., vous n'êtes en compétition avec quasiment personne parce que ces marchés sont locaux et qu'un numérus clausus strict permet aux heureux gagnants de rafler les mises : salaire assuré, et dépenses de consommation sous pression du fait de l'ouverture des marchés. Bingo !. Tant pis pour les autres ! Ils survivront avec le RSA et TF1...

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  2. D'accord avec cet article mais... ce qui me fait marrer, c'est que M. Boizard, très libéral d'habitude, le devient curieusement beaucoup moins quand on veut libéraliser son secteur d'activité.

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