Alain Madelin dit : «Avant, on avait le choix entre la réforme ou l'endettement. On a choisi l'endettement. Maintenant, on a le choix entre la réforme ou la faillite.»
Ca sera la faillite. Le seul doute qu'il y a, c'est la date.
En effet, nous sommes une démocratie. Or, les assistés, qui ont intérêt à empêcher toute réforme, sont majoritaires (plus de la moitié des Français reçoivent plus de la moitié de leurs revenus de la collectivité), aux dépens des non-assistés.
C'est pourquoi les impots augmenteront, tuant un peu plus l'économie productive, et qu'il n'y aura aucune réforme importante, juste des ajustements à la marge pour éviter le plus longtemps possible que le système s'écroule.
Il n'y a que deux possibilités pour éviter la faillite et imposer la réforme : l'homme providentiel façon De Gaulle 1958 ou l'intelligence collective. La première solution n'est pas en vue, la seconde n'est pas dans nos traditions, où l'intelligence est imposée d'en haut.
Donc l'Etat français fera défaut.
Ca sera pour chacun une catastrophe à court terme, qui soulève des questions intéressantes du genre de celle-ci : que se passera-t-il dans les banlieues allogènes soudain sevrées d'assistanat, alors même que la police et l'armée seront en graves sous-effectifs, sous-payés, et avec des moyens inadaptés et vieillissants ?
Mais, à moyen terme, c'est une excellente nouvelle : partout où cela s'est produit, la décrue de l'Etat-mamma a fini par amener le retour à meilleure fortune.
Autant le savoir.
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"-que se passera-t-il dans les banlieues allogènes soudain sevrées d'assistanat...?"
RépondreSupprimerMais c'est LA solution ! Pas un drame.
Pour la plupart ils partiront.
Dans un autre pays d'Europe, ou bien chez eux, au pays.
Après tout, ils nous le disent bien. Ils sont venus en France pour l'argent. La France ils s'en foutent !
C'est bien naturel, lorsque la cueillette des pommes est finie, on change de pommier !
Rien n'est moins sûr. La plupart n'ont pas de repères. Il ne sont pas africains, car nés ici. Ils ont une vision idéalisée du pays d'origine de leurs parents, mais ne seraient pas capables de s'y adapter. Quant à choisir un autre pays d'Europe, il y a 2 obstacles de taille : La langue et la capacité à accueillir.
RépondreSupprimerLa langue car, pour la plupart de ceux concernés, ils ne maîtrisent même pas le français, et donc encore moins une deuxième langue qui serait, de toute façon, majoritairement l'anglais. Je doute que l'Angleterre accepte d'accueillir toute la misère de France.
Et justement, l'accueil de ces populations, pauvres et incultes pour beaucoup, ne pourra se faire aisément dans le contexte de crise dans lequel nombre de pays européens se trouveront probablement. N'oublions pas que le cas de la France est loin d'être unique. L'Espagne, le Portugal, l'Italie, la Grèce, mais aussi l'Allemagne et l'Angleterre en autres sont très lourdement déficitaires et le jour où la confiance des marchés dans les dettes souveraines s'envolera, il n'y aura probablement pas beaucoup d'états en mesure de poursuivre l'émission d'obligations. Nous risquons fort de nous retrouver, tous, dans une situation similaire à peu près en même temps.
La cessation de paiement de l'Etat français sera excellente pour arrêter l'invasion migratoire, nullement pour traiter le cas des bons-à-rien qui en encombrent déjà nos banlieues.
RépondreSupprimerEn réalité, il n'y a qu'une solution : plus de prisons, pour enfermer les irrécupérables et ramener à plus de discrétion et de travail les autres.
D'accord avec Dom P : la situation des autres pays d'Europe de l'Ouest n'est guère enviable, y compris celle de l'Allemagne dont l'endettement reste à un niveau très élevé. S'en sortiront ceux qui feront des vraies réformes, mais là, rien n'est gagné, surtout pas en France où le petit homme continue de gérer le communisme en faillite en bon père de famille.
RépondreSupprimer@Frank
La police n'a pas de sous-effectifs. La France a le taux de flics par habitant le plus élevé d'Europe de l'Ouest avec l'Italie. Le problème n'est pas leur nombre mais leur affectation sur le terrain où les déficiences sont patentes. Tant qu'on aura une police nationale et centralisée, ça n'ira pas. Il est hallucinant de voir une ville comme Sarlat, qui a 10 000 habitants, avoir un commissariat et qu'à Toulouse, la plupart des commissariats de quartier sont fermés après 18 heures.
"que se passera-t-il dans les banlieues allogènes soudain sevrées d'assistanat"
Ils se retourneront peut-être vers les dealers du quartier pour leur faire partager le butin, ainsi que ça se passe dans les sociétés tribale.
Salut Franck
RépondreSupprimerhttp://www.egaliteetreconciliation.fr/Bloc-notes-No49-4333.html
Ciao.