dimanche, janvier 16, 2011

Zabotache ! La réalité est une provocation !

Je lis les différentes contributions sur le procès Zemmour. En lisant les bien-pensants, je comprends que :

> les propos d'Eric Zemmour sont une provocation.

> ils reflètent bien la réalité mais il ne faut pas le dire, il ne faut pas analyser la réalité sous cet angle, cette question n'est pas pertinente et il ne faut pas la poser.

En résumé, pour les bien-pensants, la réalité est une provocation qu'il faut taire.

On comprend dès lors les traces d'hystérie et de panique qui affleurent chez les curés du politiquement correct : depuis le début de la crise, la réalité a pris dans tous les domaines la mauvaise habitude de ne pas respecter les convenances bien-pensantes et de se manifester au plus mauvais moment avec une grossièreté malséante.

4 commentaires:

  1. Vous êtes sévère! pensez à l'incroyable dissonance cognitive induite chez les gauchistes...

    Je suis dans le campd du Bien.
    Je suis un laïcard pur sang.
    Je suis pro-immigrationniste.
    Les immigrés sont musulmans et/ou islamisés et/ou islamistes.
    Le camp du Bien défend les immigrés.

    Four legs good, two legs better

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  2. Parler de "religion d'amour de paix et de tolérance" ou de "chance pour la France" de "bête immonde" de "nationalisme nauséabond" par exemple, ce n'est pas considéré comme des provocations, c'est convenu.

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  3. C'est tout le problème, notamment, des lois mémorielles, et de la législation dans ce domaine qui se heurte à la liberté d'expression (législation, qui, à mon sens, est une absurdité).
    Le procès zemmour est la concrétisation (une des concrétisations, mais la plus médiatisée je crois) des travers de la législation sur l'incitation à la haine raciale, etc. Personnellement, j'ai hâte de voir l'issue du procès : même si elle n'est pas heureuse, on aura au moins droit à quelques commentaires de la doctrine juridique (qui comme d'habitude en la matière, s'évertue à critiquer un juge qui ne l'écoute que d'une oreille).
    Vous aviez dit dans un billet précédent douter que Zemmour perde, mais les quelques professeurs de droit avec qui j'en ai parlé ne sont pas du même avis. Le juge français est sur une pente naturelle qui mènerait à condamner Zemmour, et ce pays ne manque pas de jurisprudence totalement absurde et inapplicable, de quoi être un peu pessimiste.

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  4. Je redoute pour la justice française la condamnation de Zemmour : elle y perdrait le peu de crédibilité qui lui reste aux yeux des Français point trop cons.

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