Réflexions diverses de fin de campagne
Je partage avec Maxime Tandonnet une honte intense, très réelle, pas seulement rhétorique, à l'idée qu'il y aura peut-être, dans quelques semaines, au gouvernement de la France (par pudeur patriotique, je n'ose qualifier ce gouvernement de français), des ministres se réclamant du communisme.
J'éprouve la même honte que s'il y avait des ministres se réclamant du fascisme, puisqu'à mes yeux, la seule différence entre le communisme et le fascisme est que les communistes ont été parmi les vainqueurs de la seconde guerre mondiale, ce qui leur a permis de maquiller l'histoire en leur faveur (il y a une autre petite différence, macabre : le communisme a fait beaucoup plus de morts - et continuent à en faire- que le fascisme).
Je parle souvent de décadence. Ces mots peuvent quelquefois paraître creux. Des ministres communistes en sont une traduction très concrète.
Car se réclamer du communisme n'est pas anodin. C'est se référer à une vision du monde, à des idées et à une histoire qui furent les plus atroces de ce XXème siècle qui fut peut-être le pire siècle de l'histoire de l'humanité.
Des ministres communistes, cela signifie qu'il y a une part importante des Français qui ont la nostalgie de cette ignominie. C'est une insulte à l'intelligence -le communisme a échoué partout- et à la morale -le seul talent du communisme, c'est l'attentat aux libertés et le meurtre de masse.
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