Mon analyse me conduit à penser que François Hollande peut, au mieux, prolonger l'agonie sans trop de douleur et passer le bâton merdeux à son successeur. Au pire, il accélérera la décadence.
Mais la politique n'est pas forcément rationnelle et, en tout cas, elle n'est certainement pas linéaire. Les cinq ans qui viennent vont être très longs.
François Hollande est un embrouilleur, comme on dit chez les divers. De louvoiements en petits arrangements, de magouilles en refus de décider, il a réussi à passer entre les gouttes jusqu'au poste suprême.
Imaginons que, sous la pression de la nécessité, il mette ses qualités d'embrouilleur non plus au service de la procrastination, mais au service de véritables réformes. S'il mettait son talent d'apparatchik à envenimer les relations entre syndicats, à paralyser les privilégiés et les protégés, il pourrait s'ouvrir une fenêtre pour de vraies réformes.
Bien sûr, vu son parcours, c'est hautement improbable, mais il arrive que le hautement improbable survienne. Paul VI était présenté comme un pape de transition, il a fait vatican II. Alors ? L'espoir fait vivre.
samedi, mai 19, 2012
Et si François l'embrouille sauvait la France ?
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