Jean-Claude Brouillet fait un peu de résistance à 16 ans avec Marie-Madeleine Fourcade (oh ! Une résistante pas de gauche !).
A 23 ans, en 1948, il revend sa compagnie de camions gabonais fondée à 20 ans avec un surplus de l'armée, crée sa première compagnie aérienne, Transports Aériens Gabonais.
A quarante ans, en 1965, il vend tout et mène grand-train. Il épouse Marina Vlady, il divorce, achète une Rolls, un appartement avenue Foch, un yacht, une île en Polynésie.
Il en profite pour pour fonder une autre famille et découvrir une épave engloutie.
En 1968, des Corses viennent le chercher pour qu'il organise une compagnie aérienne locale et les emmerdes commencent, toute sa fortune y passe.C'était il y a 40 ans mais je pense qu'en 2012, c'est encore pire.
Aujourd'hui, il vit en Californie et n'a pas l'air de bruler du désir de revenir en France. Probablement un mauvais patriote du point de vue socialiste.
Brouillet et le mal français
Je vous conseille son livre L'avion du blanc. Elle est certes un peu gâchée par une correction hâtive et quelques petites incohérences. Mais, dans l'ensemble, c'est vivant, imagé, plein d'anecdotes et cela représente une race de Français en voie de disparition : entreprenant, volontaire, ne ménageant pas ses efforts et ne comptant que sur lui-même (les derniers de ce genre font comme Brouillet : ils s'expatrient).
C'est un vrai plaisir comme lecture de vacances.
Un dernier avertissement pour les âmes sensibles : il dit le plus grand bien des forestiers blancs qui vivent comme des seigneurs au milieu des noirs, et aussi d'Omar Bongo.
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