vendredi, août 03, 2012
Pour tout ce qui est contre, contre tout ce qui est pour
Rappelons que "Pour tout ce qui est contre, contre tout ce qui est pour" était le slogan du MOU (Mouvement Ondulatoire Unifié), parti politique fondé par Pierre Dac. La ressemblance de ce sigle avec UMP me fait toujours rire.
Bref, j'ai quelquefois l'impression qu'en ces jours sombres, certains crétins prennent au sérieux ce slogan burlesque. Lisant sur le Figaro les réactions à la prière de l'Eglise de France contre le mariage homosexuel, j'ai été amusé (j'ai passé le stade de la révolte contre la connerie puis du désespoir) par des commentateurs que l'idée qu'on puisse résister à la dissolution de la société met dans des transes incroyables.
Jean Cau l'a expliqué il y a longtemps : ce qui se tient droit, qui essaie de maintenir des règles et des distinctions, c'est le père, il faut à tout prix le tuer, avec la complicité de la mère. Toute opposition à ce meurtre du père est affrontée sur le mode hystérique.
Nous arrivons au bout du cycle : la société est détruite. Chaque jour révèle un peu plus le chaos et l'inversion absurde des valeurs dans lesqueld nous vivons (le criminel est la victime, le riche est le coupable, l'oisiveté est gratifiante, le travail condamné, la transmission mal vue, etc.).
Mais, quand on est droit dans ses bottes, on peut en rire. Quelquefois.
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