lundi, novembre 05, 2012

Compétitivité française : tout est simple


Le problème de la compétitivité française a été tellement analysé qu'il est inutile de revenir sur les causes :

> trop d'Etat (y compris trop de lois, par exemple celle sur les 35 h).

> un Etat trop peu productif.

Ces deux causes, interdépendantes, se combinent pour aboutir à la catastrophe actuelle.

La démonstration que je préfère, la plus didactique, est celle de Charles Gave. Mais vous pouvez en trouver des centaines, venant d'organismes officiels si vous préférez. Bien sûr, il y aura toujours des amis du désastre pour réfuter ces causes mais face au poids des évidences, ils ne pèsent rien.

La stratégie est limpide. On en est arrivé là en divisant le peuple français en clientèles électorales et en saupoudrant chacune. Il suffit d'inverser le discours : considérer le peuple comme un tout, faire appel au patriotisme, demander à chacun des efforts. Que chacun sente que les efforts sont partagés. Et que la perte présente soit compensée par un espoir réel pour le futur.

Voilà pour la stratégie.

Pour la tactique, c'est tout aussi simple : un avantage acquis se rachète, se compense ou s'éteint. L'extinction est le moyen le moins indolore politiquement : les nouveaux embauchés ne bénéficient pas de l'ancien système. On peut combiner.

Je suis peut-être inconsidérément optimiste, mais je pense que si ce plan était présenté aux Français, franchement et solennellement, comme le discours gaullien de 1958, ils râleraient, comme toujours, mais l'accepteraient.

Hélas, hélas, Hollande n'est pas De Gaullle. Très très loin de là.

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