Je remarque une nouvelle race de commentateurs : ceux qui m'insultent en sachant que je vais les censurer. Je ne vois pas l'intérêt puisque je les censure aussitôt, xomme ils s'y attendent.
Juste l'âcre satisfaction de déverser sa bile ? Ça ne vole pas bien haut. D'ailleurs, la platitude des insultes ne laisse guère de doute sur le quotient intellectuel de ces minus.
Pendant des décennies, on nous a bassinés avec la fantasmatique "parole qui se libère", sous-entendu l'odieuse parole fasciste.
C'est déjà assez incongru qu'il y ait des gens pour considérer qu'une parole qui se libère est un danger. Cela témoigne d'une échelle de valeurs un tantinet liberticide.
Surtout, si une parole de haine se libère ces derniers temps, elle ne vient pas de la droite mais de la gauche. Les ministres et les députés de gauche ont plus insulté en six mois que la droite en dix ans.
Mais, bien sûr, une insulte de gauche, c'est pas pareil, c'est pour le Bien de l'Humanité, de la Justice, de la Solidarité. Les insultes de la gauche, c'est pas de la haine, c'est au contraire l'expression d'une Belle Âme révoltée par l'injustice. Les insultes de la gauche, c'est un cri d'Amour de l'Humanité.
Mon seul problème avec cela, c'est que les Amoureux de l'Humanité ont une fâcheuse tendance á détester les hommes, les particuliers, qu'ils sont incapables de se retenir d'insulter. Ils ont la déplorable habitude de les fusiller, rôtir, noyer, emprisonner, torturer, canonner, mitrailler, goulaguiser, rééduquer, affamer, égorger, éventrer, déporter, rafler, guillotiner, violer. Et toujours pour le plus grand Bien de l'Humanité.
mercredi, décembre 19, 2012
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