Six mois de présidence ont suffi à confirmer ce que tous les Français lucides savaient : François Hollande n'est pas un homme d'Etat, c'est un homme de l'Etat. Un politicard de IVème république agonisante, un embrouilleur, un finasseur. En rien, l'homme de la situation. Aucune envergure, aucune élévation.
Mais dans sa partie, les magouilles électoralistes, il est fort. Pour le plus grand malheur de la France, il est l'archétype du paradoxe démocratique : les qualités pour être élu sont l'opposé des qualités pour gouverner.
La suite me paraît, sinon limpide (car l'avenir n'est à personne), du moins assez claire.
Suivant l'exemple de François Mitterrand, F. Hollande dissout en 2014 l'Assemblée Nationale après des élections municipales mauvaises (pas forcément désastreuses : la gauche dispose d'une forte base de faux Français, de Français reniés, d'imbéciles, de naïfs et de salauds).
À cause de l'incompréhensible engouement des Français pour la cohabitation, il se pourrait bien que François Hollande soit ré-élu en 2017. Une fois de plus, les Français se paieraient de mots. Ils préféreraient les illusions de la kermesse électoraliste à l'affrontement de la dure réalité.
À moins que la dure réalité balaie toutes ses petites manœuvres avec une grande vague de malheurs ...
dimanche, décembre 16, 2012
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