mardi, mars 19, 2013
Braquage à la chypriote
Braquage à la chypriote 1
Braquage à la chypriote 2
Les Experts 19 mars 2013
Quand les gouvernants abandonnent les principes au profit de la navigation à vue, c'est la porte ouverte à l'arbitraire et aux improvisations les plus funestes.
C'est flagrant avec la fiscalité française : depuis longtemps, nos gouvernants ont abandonné le principe que la propriété est sacrée (car garante de la liberté individuelle) et que l'on ne devait taxer qu'avec les mains tremblantes, on subit le grand n'importe quoi fiscal, l'imposition se faisant dans le plus complet arbitraire, à la tête (électorale) du client.
A Chypre, et dans bien d'autres pays de l'UE, si l'on avait gardé les principes, propriété sacrée et responsabilité individuelle, on aurait réglé depuis longtemps et de manière juste le problème des banques en difficulté, au lieu de sauver les banquiers avec l'argent des épargnants et des contribuables.
Cette solution équitable et qui respecte les principes a un nom : la faillite.
On nous fait peur avec l'épouvantail des «banques systémiques» mais c'est du pur bourrage de crâne du lobby bancaire à destination des politichiens.
En réalité, aucune théorie économique n'a jamais dit que les banques ne devaient pas faire faillite. La théorie et l'histoire nous apprennent que les banques ne doivent pas faire faillite dans le chaos, que la faillite doit être ordonnée. C'est très différent.
Mais cela n'a rien d'extraordinaire : qui a remarqué que 500 (oui, cinq cents) banques américaines avaient fait faillite depuis le début de la crise ?
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