Je résume les épisodes précédents.
Laurence Parisot est présidente du MEDEF. Son mandat arrive à échéance. Elle voudrait se présenter à nouveau mais ne peut pas, because les statuts. Qu'à cela ne tienne, changeons les statuts.
Ce comportement d'autocrate ottoman aurait été accueilli, dans tout pays civilisé d'hommes libres, d'un grand éclat de rire, la Parisot aurait été instantanément discréditée et balayée en moins de temps qu'il n'en faut pour rédiger, sous l'influence des grosses ficelles de communicante d'Anne Méaux, une dépêche AFP bourrée de fautes de français.
Seulement voilà, il y a longtemps que la France n'est plus un pays civilisé. Les hommes s'y couchent très facilement.
Et les patrons n'ont pas plus de couilles que les autres.
Nous avons donc droit à une grotesque pantalonnade. On se croirait à L'Amicale Bouliste de Trifouillis les Calbutes, dont le président ne veut pas céder la place. C'est pas sérieux du tout, et même pas drôle.
Je me fous de l'avenir du MEDEF comme de l'an quarante. Depuis déjà, cette organisation verse dans la bouffonnerie.
Pourtant cette comédie patronale participe du naufrage ambiant, de cette impression de vivre en inaptocratie, d'être dirigés par des incompétents vicieux et avides : partout où l'on se tourne, on n'aperçoit que des élites françaises, syndicales, patronales, politiques, médiatiques, intellectuelles, inférieures à leurs devoirs mais dont la cupidité et le narcissisme ne connaissent aucune limite.
Comme je l'ai dit, je me fous du MEDEF. En revanche, il serait bon qu'on voie apparaitre un petit bout de couille -et pourquoi pas ?- espoir insensé, un résidu de sens commun et de probité.
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À priori vos vœux sont exaucés Mme Parisot ne pourra pas exercer de 3ème mandat!!
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