Nous vivons un temps étrange, et, pour tout dire, la France (au moins celle qu'on voit et qu'on entend dans les médias) est atteinte de folie. Mais pas une folie douce, assez sympathique. Une vraie folie, détestable, laide, repoussante.
On chasse les riches qu'on devrait séduire, porter un T-shirt avec une famille devient un crime alors que porter un T-shirt avec des fous génocidaires est accepté sans problème. On nous en chie une pendule parce qu'une petite frappe d'extrême-gauche qui cherchait les emmerdes les a trouvées, définitivement.
Tout cela n'est qu'une gigantesque foire aux illusions. Car notre classe jacassante travaille comme les illusionnistes : elle détourne l'attention. Et provoque la tension.
La liste des problèmes de la France est longue mais sans surprise, ils sont tous bien connus : étatisme, bureaucratie, dépenses publiques, assommoir fiscal, complexité compulsive, immigration, islamisation, sécurité, justice, système éducatif contrôlé par des salauds etc.
Rien de nouveau. Mais à chaque fois qu'un problème devrait faire la une des journaux, la classe jacassante lui oppose une diversion.
La mort de Clément Méric ? Rien à foutre. Il n'y a pas tous les jours en France des morts dans des bagarres entre bandes politiques. En revanche, la mort de François Noguier, dont j'ai quelque chose à foutre, n'a pas fait la une parce qu'elle est symptomatique de la violence intrinsèque d'une société multiculturaliste. Elle fait partie de ces vérités à cacher absolument.
Le fascisme n'est pas un problème en France. Le multiculturalisme est un problème mortel. On parle donc abondamment du premier, on agite ce fantasme ridicule, pour ne pas avoir à parler du second, le vrai danger.
Mais l'illusion suprême, la mère de toutes les illusions politiques, c'est l'illusion révolutionnaire : l'idée absurde (mais meurtrière) que l'Etat peut changer la vie.
Est-ce que vous croyez qu'un pays dirigé par de tels illusionnistes a un avenir riant ?
samedi, juin 08, 2013
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