Une fiscalité excessive qui appauvrit l'Etat
Cet article m'a intéressé parce que l'auteur se trompe fondamentalement.
En effet, pour écrire un tel article, Cécile Crouzet doit être persuadée que nos gouvernants sont des êtres rationnels et que, si on leur montre, à partir des réalités, leurs erreurs, ils changeront de politique et prendront des décisions plus judicieuses.
Or, cette prémisse est fausse, complètement fausse.
Nous avons le gouvernement le plus socialiste depuis 1794. Or, quand on est socialiste, on n'est pas rationnel, sinon on ne serait pas socialiste : le socialisme n'a cessé d'échouer tout au long du XXème siècle en faisant, excusez du peu, des dizaines de millions de morts.
Cette survie du socialisme malgré les démentis cinglants de l'histoire a été nommé par Jean-François Revel la connaissance inutile.
Il n'y a donc rien à attendre d'un socialiste dans le domaine de l'argumentation rationnelle. Il «pense» par tabous, par objets sacrés, par mantras, par slogans, par phrases liturgiques, par insultes toutes faites, dont il ne remet jamais en cause la validité. Le socialiste qui doute d'être l'incarnation du Bien n'est déjà plus tout à fait un socialiste.
Ce penchant pour le vaudou politico-économique, loin de le desservir, est son principal atout : en effet, on s'adresse aux masses plus aisément en faisant appel aux sentiments et aux pulsions qu'à la raison. Tout le socialisme est basé sur l'envie et sur la jalousie.
Nécessité oblige, le seul domaine dans lequel le socialiste est accessible à la rationalité est la compétition électorale. Il faudrait donc lui démontrer que telle mesure, absurde en soi, est susceptible de lui faire perdre les élections pour qu'il renonce.
Ce ne serait donc pas l'intelligence et l'évitement de l'absurdité qui le convaincraient, mais la peur électorale. C'est donc sur une base très étroite et pas du tout soucieuse de l'intérêt général qu'on peut discuter.
Autrement dit, on est foutu.
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