La police politique de Manuel Valls en action
J'ai une certaine tolérance pour les débordements policiers en cours de manifestation : les CRS sont humains et, dans le feu de l'action, ils peuvent se laisser emporter.
En revanche, le comportement à froid de l'OPJ est inadmissible. Même si l'on fait la part de l'exagération de l'avocat, il n'en reste pas moins que 27 heures de garde à vue pour un rappel à la loi ne peut se justifier. Le risque de trouble à l'ordre public est très limité et le risque d'atteinte aux biens et aux personnes nul.
L'OPJ est un fonctionnaire. Il ne se comporterait pas ainsi s'il encourait les foudres de sa hiérarchie. Je connais la thèse de l'influence maçonnique sur la police et j'en viens à la croire.
Dans le deux poids-deux mesures du gouvernement, la peur voyage : le gouvernement a peur des voyous de banlieue, mais il veut faire peur à la France bien élevée. Nous n'avons pas les mêmes valeurs.
Enfin, j'écris «police politique de Manuel Valls» par facilité. Mais, en réalité, il s'agit de la police politique de François Hollande. Ne nous laissons pas tromper par un partage de façade des responsabilités.
Cette répression policière se double d'une répression médiatique, l'une permettant l'autre. Parmi nos courageux journalistes, défenseurs des libertés, de la veuve et de l'orphelin, gardiens indispensables de la démocratie (c'est du moins ainsi qu'ils se décrivent), combien, à part ceux du Point, ont dénoncé les motivations politiques de la répression policière ?
Nous donnons de grandes leçons aux Turcs, nous ferions bien de balayer devant notre porte.
Addendum : C'est au pied du mur qu'on voit le maçon
mardi, juin 04, 2013
La police politique de Manuel Valls en action
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