La déculturation en action
Il faut bien comprendre que la déculturation n'est pas un malheureux hasard, un coup de verge divine comme disait Montaigne.
La déculturation est consubstantielle au socialisme. Elle n'est pas toujours voulue et consciente mais découle naturellement des idées socialistes.
Les valeurs du socialisme appliquées à l'instruction publique conduisent à cette faillite du système éducatif que nous connaissons actuellement (c'est pourquoi il n'y aura un espoir de rétablissement que lorsque les enseignants cesseront d'être socialistes). Réciproquement, le socialisme a besoin de fabriquer des crétins pour s'étendre.
En un mot, il s'agit de mettre fin à l'éducation à l'ancienne qu'on appelait, justement, éducation libérale.
Plus spécifiquement, qu'est-ce qu'un énarque (ou assimilé) ?
C'est un adolescent qui a pougné jusqu'à vingt-deux ans, qui n'a qu'un savoir théorique et livresque, ne connaît pas grand-chose de la vie, pour ne pas dire rien, et, au seuil de l'âge adulte, il reçoit son diplôme de «Monsieur ou Mademoiselle Je-sais-tout» et, puisqu'il sait tout, il arrête complètement d'apprendre.
Ensuite, il entame une carrière de parasite condescendant vivant au crochet de la société, dans une position où il a toujours plus de pouvoir que de responsabilités, où les conséquences de ses décisions sont subies par d'autres.
A aucun moment, il n'a «fait ses humanités». Au bout du compte, arrivé à quarante ans, il aura, comme à vingt ans, toujours réponse à tout sur le mode du brillant baratineur mais aura moins d'expérience de la vie et de culture qu'un employé moyen qui lui aura continué à se cultiver et se sera confronté à la «vraie vie».
Chez les politiciens de la génération de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, nulle trace de culture authentique, intériorisée. Si culture il y a, c'est comme artifice de communication, dans des discours écrits par d'autres. C'est encore pire chez les plus jeunes.
Cette inculture crasse et cette incompétence navrante ne sont pas des obstacles à une carrière politique. Au contraire. Elles sont les conditions nécessaires à l'immodestie qui forge les destinées de ces bouffons arrogants, de ces outres gonflées de leur propre vent (voir l'effet Dunning-Kruger).
Ceci explique le comportement insupportable des grandes gueules Karine Berger, Thomas Piketty, Najat Vallaud-Belkacem, Juliette Méadel etc.
Il faut entendre Juliette Méadel dans cette émission :
Les Experts 15 novembre 2013 1/2
Les Experts 15 novembre 2013 2/2
Un patron lui explique qu'il n'embauche plus en France parce que c'est trop risqué et cette connasse qui n'a jamais signé un contrat de travail et jamais pris un risque lui répond que ce n'est pas vrai. Qu'elle monte sa boite si c'est tellement facile !
On en revient à Montaigne : à discuter avec un sot (ou une sotte), on ne corrompt pas seulement son intelligence mais aussi sa conscience.
Ces gens-là, il ne faut pas discuter avec : il faut les virer du pouvoir, les mettre à la rue.
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