mercredi, novembre 13, 2013

Putain, six mois !

Discussion avec un collègue qui n'a probablement pas voté Hollande.

Comme moi, plus que moi, il est persuadé que François Hollande sera ré-élu en 2017 :

1) L'élection présidentielle est relative : il ne s'agit pas d'être réellement bon, mais de donner l'impression d'être un pouième moins médiocre que ses adversaires. Or, plus la droite s'approchera du pouvoir, plus elle sombrera dans la chamaillerie et le ridicule. Je vous rappelle que la droite n'a toujours pas fait, et ne fera probablement pas, le travail intellectuel qui lui permettrait de se constituer en véritable opposition.

2) Si, pour les questions sociales, genre virer les immigrés et foutre les malfrats en tôle, les Français se «droitisent», pour les questions économiques et politiques, ils restent sottement socialistes. Regardez tous ces connards qui se plaignent auprès du gouvernement Hollande pour avoir ... plus de subventions.

3) François Hollande bénéficiera encore du soutien sans prix (mais qui a un coût pour le moutontribuable) des journalopes. La presse se contente aujourd'hui d'une critique surperficielle qui détourne l'attention de l'essentiel. Dans la situation actuelle, cette diversion est une forme de soutien non négligeable. Quand l'échéance approchera, ce soutien en creux se fera bien plus positif.

François Hollande doit donc tenir six mois.

Après une petite claque aux municipales (je ne crois en aucun cas à une grande catastrophe pour les socialistes -«le socialisme municipal» est trop bien implanté), il dissout l'assemblée et perd la majorité.

Deux avantages : il se débarrasse de tous les barons roses et autres verts qui l'emmerdent, adieu Cécile, adieu Jean-Vincent, et il oblige la droite à prendre ses responsabilités et rien qu'à imaginer les réaction de cette bande de clowns, il doit en faire pipi dans sa culotte.

Après quoi, il est ré-élu tranquillou, à la Mitterrand 1988.

Le seul risque est donc qu'il arrive quelque chose de grave avant les municipales. Si ses soutiens le lâchaient vraiment et se retournaient contre lui, il ne pourrait plus tenir.

Mais à voir comment ces crétins de Bretons n'ont toujours pas compris où était le problème, Hollande peut dormir sur ses deux oreilles (à moins que Valérie ronfle).

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