Les nihilistes de gouvernement sont lancés dans une entreprise de liquéfaction de tout ce qui dépasse, dans un aplanissement généralisé de toutes les personnalités (normal : la Hollande, c'est le plat pays), pour qu'il ne reste plus sous un Etat tout puissant que des abrutis, débiles , jouisseurs, atomisés et interchangeables.
Un des instrument les plus puissants de cette entreprise totalitaire, c'est le massacre de le langue. Orwell nous l'a expliqué cent fois.
Des expressions telles que «sans-papiers», «justice sociale» ou «inégalités sociales» ont été maintes fois analysées.
Sur ce blog, j'écris quelquefois mes billets à la va-vite et je me laisse piéger. Il y a aussi que je suis obligé d'employer les mêmes expressions que tout le monde pour me faire comprendre.
Prenons le temps de nous arrêter sur «réformes sociétales». Le vocabulaire est à l'évidence nouveau. Mon correcteur orthographique et le Littré sont d'accord pour avouer leur ignorance.
Des choses et des idées nouvelles n'étant pas si fréquentes en politique, quand on se sent obligé de nous inventer un mot, c'est généralement pour nous faire passer un vieux truc bien dégueulasse. Comme dit la camarade Martine, quand c'est flou, c'est qu'y a un loup.
En quoi consistent ces «réformes sociétales» ?
A changer les moeurs par la loi. Pour ce qui a trait aux moeurs, un adjectif existe depuis longtemps : «moral».
Les «réformes sociétales» ne sont rien que des réformes morales. Alors pourquoi ne pas les appeler par leur nom ?
Bien sûr, à cause des connotations. On pense à Renan, puis, plus loin, à la Réforme et à la Contre-Réforme, aux guerres de religion. Et nos socialistes risqueraient d'apparaître pour ce qu'ils sont : des directeurs de conscience, des inquisiteurs d'une Sainte Inquisition de caricature, des petits curés de la bien-pensance. Des cons. Mais des cons vicieux et totalitaires.
dimanche, février 02, 2014
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