mercredi, mars 05, 2014

La colère peut-être, pas la révolte

L'appel de Laurent Obertone à Christiane Taubira : "Gare à la colère des victimes"

La colère peut-être, pas la révolte. Autrement dit, aucun changement politique.

Quand on me dit "ça va péter !", je n'y crois pas.

J'ai longtemps allégué des raisons périphériques pour cette incrédulité, comme l'âge des Français.

Pourtant, il y a une raison fondamentale pour laquelle ça ne va pas "péter" : le socialisme a un système immunitaire, il génère sa propre protection.

Que fait le socialisme ? Il dissout les solidarités naturelles pour, au final, se retrouver non plus avec une société mais avec un agglomérat d'individus en concurrence les uns avec les autres pour téter à la mamelle étatique.

Or, la révolte suppose un sentiment de solidarité entre les révoltés. C'est justement ce sentiment que détruit le socialisme. C'est pourquoi, fondamentalement, je ne crois pas à la révolte : les Français ne se sentent plus assez de solidarité entre eux, en dehors de la "solidarité" étatique.

Nota : le mot socialisme n'est pas pleinement adapté pour ce que j'ai en tête, mais je n'ai pas trouvé mieux. J'ai aussi pensé à post-modernité.

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