vendredi, juin 13, 2014

Une 250 LM à vendre. On se cotise ? (et un mot sur Week-end of a champion)

Ferrari 250 LM : vaut-elle 20 millions d'euros ?

J'ai un faible pour les Ferrari mal aimées : j'ai toujours préféré la 250 LM à 250 GTO (on fait dans l'ultra-luxe !).

La 250 LM c'est la dernière victoire de Ferrari au Mans.

Un film que je vous ai déjà diffusé :





Je vous rappelle que, cinq ans plus tard, Rindt se tue à Monza et devient champion du monde de F1 à titre posthume.

Rindt était un ami de Jackie Stewart, il en parle dans le documentaire de Roman Polanski, Weekend of champion, qui vient de sortir en DVD. Je vous le conseille très vivement.

Polanski suit son copain de fraiche date Stewart pendant tout le week-end du Grand Prix de Monaco 1971, que Stewart gagne. Stewart insiste sur le fait qu'il vaut mieux choisir de passer un virage au rapport supérieur (par exemple en troisième plutôt qu'en seconde) afin que la puissance arrive moins brutalement aux roues.

Comprenez bien : les champions actuels ont fait plusieurs sorties de route sans un bobo. A l'époque de Stewart, un dérapage pouvait être mortel. Pour être champion, il fallait d'abord survivre. François Cevert est probablement mort, coupé en deux par la barrière «de sécurité», d'un dérapage assez banal. Villeneuve avait peut-être l'étoffe d'un Senna, il est mort avant de l'avoir prouvé.

Un entretien à méditer :

Stewart interroge Senna sur ses accidents à répétition

A l'époque de Stewart, c'était plus dangereux, plus mortel, mais aussi plus libre.

Nous mourrons vieux, dans notre lit. Mais nous nous serons moins amusés.

Bande annonce :

 

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