mercredi, octobre 29, 2014

Mort de Rémi Fraisse : quand on va à une manif avec des casseurs, on risque de se faire casser

Les écolos ont l'art de transformer leurs irresponsables en martyrs.

On nous parle de manifestation, c'est un terme banal, mais, en lisant les compte-rendus, on s'aperçoit que cela n'a rien à voir avec le congrès annuel des dentellières du bas-Poitou, qui est aussi une manifestation.

En bon français (c'est-à-dire en langage non-journalistique), la manifestation dans laquelle était Rémi Fraisse s'appelle une émeute et, dans une émeute, on prend des coups, qui peuvent être mortels. C'est bien dommage pour lui, cependant, pour ne pas risquer ce genre d'accident, il suffit de ne pas participer à une émeute, personne ne l'a forcé à y aller et surtout pas les gendarmes. Une émeute paisible et sans risques, ça n'existe pas.

Quant à la thèse du "gentil garçon", on connaît le sketch : n'importe quelle mère de violeur multi-récidiviste ou de djihadiste vient raconter à la télé que son fils chéri est un gentil garçon.

Il est regrettable que Rémi Fraisse soit mort, mais le premier responsable, c'est lui.  La culture de l'excuse et de l'infantilisation, ras le bol : à vingt-un ans, on est majeur.

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