Les medias emploient désormais systématiquement l'expression «Daech» au lieu de «Etat Islamique du Levant» ou son acronyme.
De même, on parle de «décapitations» d'otages, qui rappellent la guillotine et donc la politique, alors qu'il s'agit d'égorgements comme des moutons, tout ce qu'il y a d'islamique.
Hier à Ca se dispute, moment assez rigolo, Domenach parle de «conversion au djihadisme», Zemmour le reprend, le djihadisme n'est pas une religion, « Quelle est la religion des djihadistes ? Les djihadistes ne sont pas bouddhistes, ils ne sont pas taoïstes, ils sont ..., ils sont ...» et là, Domenach botte en touche, ne répond pas, le mot ne sort pas. Zemmour insiste malicieusement «Les croisés étaient chrétiens, les djihadistes sont ..., ils sont ...» Tout le monde a compris, et ce que voulait dire Zemmour et la fuite ventre à terre de Domenach devant la réalité de l'agressivité musulmane.
Toutes ces expressions «Daech, décapitation, conversion au djihadisme» sont déjà une capitulation par les mots : quand on refuse de désigner l'ennemi, c'est qu'on a intériorisé la défaite.
De toute façon, vis-à-vis des conquérants musulmans, notre classe jacassante a déjà depuis longtemps le pantalon sur les chevilles et là elle se penche bien fort en avant pour offrir ses petites fesses au futur vainqueur présumé (mais, comme l'armistice de 1940, c'est un pari collaborationniste qui pourrait se révéler perdant).
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