dimanche, janvier 11, 2015

Les marches Charlie : les bobos entre eux ?

L'infâme F de Souche fait une remarque intéressante :

Manifestation d’hommage aux victimes dans toute la France : où est la diversité ?

Est-ce que ces marches Charlie, ce ne serait pas les bobos entre eux ? (1)

Cela recoupe une autre remarque que je me suis faite.

Au travail, les plus sanguinaires (en paroles), les plus sonores, ceux qui décrivaient les supplices qu'ils feraient subir aux terroristes, arbitrairement, hors de toute procédure judiciaire, étaient les bobos gauchistes.

Les horribles conservateurs comme moi, étaient beaucoup plus calmes, sereins et mesurés.

Pas besoin d'avoir fait dix ans de psychanalyse pour comprendre que cette surenchère verbale (se payer de mots, c'est facile, ça ne coute pas cher) est une manière lâche d'essayer de faire oublier leurs responsabilités.

Dans ces attentats, tout ce que ces bobos ont soutenu et promu a fait faillite : le laxisme judiciaire, le multiculturalisme, le sanspapiérisme, l'immigrationnisme, la repentance, l'ethno-masochisme, la culture de l'excuse, la guerre contre l'autorité, la préférence pour l'Autre ...

Ces gens nous expliquaient que le monde serait le paradis enchanté des Bisounours s'il n'y avait pas ces sales blancs et qu'il suffisait que les blancs renoncent à eux-mêmes pour que le monde aille mieux.

Cette vision a volé en éclats sous les impacts de Kalachnikov de terroristes qui ne criaient pas vraiment «Vive le Christ-Roi !».

Addendum : notre collègue CGB fait comme d'habitude dans la nuance :

Marine en a rêvé, Marine l'a fait

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(1) : qu'il n'y ait pratiquement que des blancs dans ces manifestations, c'est pour moi encore une des ces preuves très concrètes que le discours lénifiant sur les problèmes d'intégration qui ne concerneraient qu'une infime minorité sont faux. On cite souvent les prénoms, ces immigrés de troisième ou quatrième générations qui donnent encore des prénoms de leur pays d'origine à leurs enfants, mais il y a aussi les Journées du patrimoine : dans les files d'attente, il y a des Français de toutes conditions sociales, mais ils ont un point commun, ils sont blancs. De là à dire que le patrimoine des blancs n'est pas le patrimoine des colorés et que «eux» ne se sentent pas «nous» ...

J'aime bien ces «petits faits vrais» parce qu'ils sont tellement basiques que tout le monde peut les voir et qu'ils ne se laissent pas embobiner dans un discours alambiqué et trompeur.


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