samedi, janvier 10, 2015

Pourquoi je n'irai pas à la marche dimanche

  • Les autorités n'ayant pas posé le bon diagnostic sur les événements, elles n'ont même pas osé désigner l'ennemi, je ne les cautionnerai pas en participant à la marche qu'elles organisent pour faire oublier leurs erreurs et leurs responsabilités.
  • On nous dit que c'est le temps de l'unité. Non, c'est le temps de la division, du débat, de l'engueulade, de la confrontation des idées pour décider ce qu'il faut faire. Je ne participerai pas à une marche dont le but, sous le couvert d'une unité de façade, est d'étouffer les dissidents, en remplaçant la réflexion par l'émotion.
  • Les quatre Juifs tués hier ont été rayés de la carte. Ils dérangent, ils gênent, ils brouillent le message. Donc ils n'existent plus. Il ne s'est rien passé, circulez, y a rien à voir. Je dois dire que c'est assez stupéfiant. Ces salauds là réussissent encore à m'étonner.
  • Les attentats ne m'ont pas traumatisé, je n'ai pas besoin de me rassurer par un bain de foule. Depuis des années, je considère que la France est en guerre et que des attentats peuvent arriver n'importe quand. Je suis chagriné, triste, oui, mais surpris, traumatisé, non.
  • La seule marche qui vaut, c'est le défilé de la victoire. Toutes les «marches blanches» qui la précèdent ne sont que des aveux d'impuissance.
Voilà une marche comme je les aime :



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