jeudi, février 19, 2015

Grexit : du bist verruckt !

On a de plus en plus l'impression que les européistes allemands et leurs esclaves bruxellois sont devenus complètement givrés. L'article ci-dessous de Coralie Delaume résume très bien la situation.

Le coup du communiqué négocié avec les Grecs remplacé au dernier moment par un communiqué unilatéral où toutes les concessions sont effacées, c'est se tirer une balle dans le pied au canon de 75. Sous d'autres latitudes, une connerie de cette taille se serait réglée par une balle dans la nuque du coupable derrière le rideau de la conférence de presse.

A moins d'imaginer un machiavélisme allemand poussant à l'éclatement de la zone Euro en faisant porter la responsabilité aux Grecs, ce comportement est irrationnel.

Les technocrates européistes semblent enfermés dans une vision du monde  de plus en plus éloignée de la réalité. Ils raisonnent en morale alors que l'économie est la science du sordide. Ils perdent de vue les conséquences de ce qu'ils font. Il n'y a plus qu'une seule voie possible, celle qu'ils ont choisie, avec les conséquences qui leur paraissent souhaitables et si la réalité se comporte autrement, c'est la réalité qui a tort.

Je veux bien entendre que cela puisse être une posture de négociation, mais c'est jouer avec le feu : à mettre l'autre au défi de s'approcher encore plus près du bord de la falaise, ils arrivent que les deux tombent sans l'avoir voulu.

Ce sont des connards du même acabit qui ont précipité la guerre de 14. Et ils étaient déjà allemands.

Ultimatum de la zone euro: un «Grexit» n'est pas du tout à exclure

ECB risks crippling political damage if Greece forced to default

Addendum : ce n'est pas l'éclatement de l'Euro qui m'inquiète. Je le souhaite. C'est que cela se fasse dans le chaos et l'improvisation. Peut-être n'est-il pas possible de faire autrement. En tout cas, une des premières conditions à la sortie de l'Euro est remplie : la baisse par rapport aux autres monnaies.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire