Certains de ces articles n'ont pas une relation directe avec l'invasion migratoire en cours. Pourtant, ils y touchent tous. En italiques, sous chaque lien, un extrait de l'article.
Tragédie en Méditerranée, racisme en Afrique du sud : le blogdanel
Autre question qui fâchera les procureurs de l'Occident éternellement
responsable: pourquoi certains émirats ou royaume désertiques et richissimes ne
recueillent-t-ils pas naturellement leurs frères à qui les lient une langue et une religion communes ? Ce ne serait après tout que justice, après avoir financé ceux
qui les font fuir.
Mais il est plus aisé de se couvrir de cendres. Ainsi encore pour le mot
«xénophobe». On voudrait nous faire croire que ce vocable infamant ne s'écrit
qu'avec une encre blanche.
L’Europe n’est pas coupable. Elle est impuissante.
De même, l’alignement systématique de l’Occident sur les positions des monarchies
sunnites et pétrolières du Golfe, comme on le voit actuellement au Yemen, un pays
pendant des siècles dirigé par des Chiites, entretient la confusion en Syrie et en Irak.
Combat-on avec l’aviation les djihadistes de l’Etat islamique ou par l’envoi d’armes et de
conseillers, Bachar El Assad, l’Iran, les Chiites et … la Russie ? L’envoi de conseillers
militaires américains en Ukraine répond à la question. Le rétablissement de l’autorité de
l’Etat légal sur l’ensemble du territoire syrien devrait être la priorité. La fin des
persécutions contre les minorités, les Chrétiens en particulier, massacrés en Syrie et en
Irak, en Libye et jusque sur les bateaux chargés de migrants est à ce prix. L’asile des
réfugiés est un devoir humain. Il est parfois difficile de le distinguer de l’immigration
illégale. C’est donc à la source qu’il faut tarir le mal.
Franck Ferrand : du génocide arménien au génocide chrétien ?
Le monde entier le sait : les quelque deux cents millions de chrétiens d'Orient et
d'Afrique sont, à plus ou moins long terme, menacés de mort. Et pendant ce
temps ? Pendant ce temps, à la demande de la France, le Conseil de sécurité des
Nations unies a bien voulu évoquer l'hypothèse d'une «charte d'action» visant à les
protéger, parmi d'autres minorités d'ailleurs… Certains diront que c'est mieux que
rien ; les autres ont compris que c'était pire que tout.
Le dévoiement du droit d'asile nuit aux «vrais» réfugiés
État islamique, assassinat des chrétiens : la realpolitik de la barbarie
Abu Bakr Naji décrit également ce qu'il appelle la «stratégie du prix à payer». À
chaque action de l'ennemi, celui-ci doit anticiper -et craindre- la réplique violente
qui suivra. Cette stratégie amènera l'ennemi à «réfléchir mille fois avant de
s'attaquer» aux régions contrôlées par les jihadistes. L'auteur évoque ainsi la
possibilité de mener des attentats ou des kidnappings (notamment de
journalistes…) afin d'accroître la force de frappe de la communication. Car le but
fondamental de ces actes est de délivrer un message et de l'adresser au plus grand
nombre. Il insiste sur l'importance de trouver pour chaque action violente une
justification «rationnelle, appuyée sur la Sharia» et de «montrer» qu'elles sont
dans l'intérêt de l'Oumma, la communauté des croyants.
Le terrorisme instrumentalise l'exode maritime
Ces exodes maritimes massifs, qui rendent chaque jour plus prophétiques les scènes
imaginées par Jean Raspail dans Le Camp des Saints (relire par exemple, chapitre
20, les pages 156 à 164), deviennent des éléments tangibles d’une possible
submersion de l’Europe. François Hollande l’a vaguement suggéré, dimanche sur
Canal +, en qualifiant les passeurs de "terroristes". Harlem Désir, secrétaire d’Etat
chargé des Affaires européennes, a été un peu plus précis samedi, sur Europe 1, en
reconnaissant que des "terroristes" organisaient, en Libye, les exodes et leurs
financements. En février, l’Etat islamique avait lui‐même menacé d’envoyer vers
l’Italie de 500.000 à 700.000 migrants, sur d’innombrables petites embarcations.
Déni de Réalité et recherche de boucs émissaires
Les différences entre la France et l’URSS d’il y a
peu s’atténuent de plus en plus. Normal, puisque
nous sommes gérés par des clercs d’une Eglise qui
avait déjà échoué en URSS et qui est en train
d’échouer chez nous.
Et comme nous l’a appris René Girard, pour
dissimuler leurs échecs il suffit à ce clergé de
remplacer dans le discours dominant qui sévissait
dans les annexes 30 le mot “Juif ” ou ” Koulak ”
par le mot ” Liberal ” aujourd’hui et le tour est
joué.
Rien n’est réglé, mais un bouc émissaire a été
trouvé et c’est après tout la seule chose qui
compte. Voilà mon diagnostic.
Extension du domaine du racisme
La dissidence devant le multiculturalisme était déjà psychiatrisée à travers la
multiplication des phobies dépistées chez ses contradicteurs. Elle sera désormais
potentiellement criminalisée. On devine ainsi ce que les associations antiracistes
les plus zélés sauront faire de ces nouvelles dispositions juridiques. Ne faudrait-il
pas plutôt remettre en question la sociologie antiraciste et plus largement, cette
fâcheuse manie qui consiste à accuser les sociétés occidentales d'être
historiquement coupables de crimes si abjects à l'endroit de la diversité qu'elles ne
pourront les expier qu'en se convertissant au multiculturalisme.
Chose certaine, la restriction de la
liberté d'expression, ici, sert bien moins la lutte contre le racisme que la
diabolisation de ceux qui ne croient pas les sociétés occidentales coupables
d'exister.
Naufrages de migrants en série : le drame humanitaire qui pourraitébranler les fondements politiques et culturels de l'Europe
C’est très simple : l’Union européenne s’est construite non pas dans le sain respect de sa propre histoire et de ses intérêts politiques et stratégiques, comme par exemple les États-Unis ou la Chine, mais a prétendu vouloir baser son identité politique et donc aussi les actions qui en découlent sur des valeurs purement "universalistes" (démocratie, égalité, tolérance, justice, multiculturalisme, etc.) dont on connait toute la réinterprétation ultralibérale hypocrite. Et encore, ces valeurs (si au moins elles étaient vraiment prises au sérieux moralement) pourraient être adéquates s’il s’agissait de construire les "États-Unis du Monde". Mais dans un environnement où l’Union européenne est entourée de concurrents ou d’ennemis potentiels, on voit difficilement comment l’universalisme à lui seul pourrait suffire à convaincre les Européens riches d’être solidaires avec les Européens pauvres plutôt qu’avec tous les autres êtres humains en détresse, d’où le terrible repli sur soi que nous constatons partout : dès que nous réalisons que nous ne pouvons porter le poids de la misère du monde, nous avons tendance à ne nous focaliser que sur nous-mêmes. L’immigration clandestine massive démontre toute l’hypocrisie de notre système actuel qui se trouve confronté à deux alternatives également désastreuses et déstabilisantes : soit pousser l’universalisme jusqu’au bout et transformer l’Union européenne en immense camp de réfugiés où, très bientôt, ce ne seront plus seulement les immigrants clandestins, mais aussi les Européens dits de "souche" qui vivront dans des conditions inhumaines, ou alors renier ses valeurs "universalistes" et ainsi démonter tout le système ultralibéral multiculturel mis en place depuis la chute du mur...
[…]
Un plan qui doit être soumis ce jeudi 23 avril aux chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. Sʼil est
question d'augmenter les moyens financiers et matériels des opérations de contrôle et de sauvetage ou encore, un
programme pour les renvois rapides des migrants non autorisés à rester dans l'UE et une action avec les pays
voisins de la Libye pour bloquer les routes utilisées par les migrants, le problème de fond est posé à travers la
volonté dʼun examen des options pour une répartition « plus équitable » des réfugiés entre les Etats membres de
l'UE, dont on dit que le principe devrait être systématisé.
L’air de rien, on voit ici apparaitre une nouvelle logique fédérale européenne, car cette répartition serait censée s’imposer aux pays de l’UE au nom d’un accueil et d’un asile qui constituent une tradition démocratique, qui justifierait ainsi la fin de la souveraineté des Etats membres en matière d’immigration sur leur sol. Ce ne serait rien de moins qu’une remise en cause de la souveraineté des peuples et un coin de plus enfoncé contre l’idée de nation. Ne veut-on pas voir les dégâts attendus, derrière une pression migratoire par trop mise en scène derrière le drame qui vient de survenir. On apprend qu’aujourd’hui deux bateaux de migrants ont lancé des appels de détresse. On voit bien que les passeurs organisent un système de pression qui vise à créer une situation paroxystique dans les eaux de la Méditerranée pour prendre en otage nos valeurs et imposer leurs règles. C’est le reflet d’un chaos qui s’importe aussi, car qu’allons-nous faire de centaines de milliers de migrants voire plus, qui sont prêts à arriver sur notre continent ? Ouvrir les vannes de l’asile ne règlera rien, car ne tarira pas le flot des migrants bien au contraire, il en va donc d’intervenir sur les causes.
[…]
Il y a un début de prise de conscience dans ce domaine. On commence à mesurer les effets des migrations massives des trente dernières années à travers les phénomènes de ghettoïsation et la montée du communautarisme en Europe. Mais ce qu’il faut retenir et encore là qui est sous-estimé, c’est la nature de cette immigration qui se fait essentiellement de pays arabo-musulmans en crise politique ou en guerre, et on ne saurait omettre le fait que ce qui n’a pas été réglé dans les pays d’où ils émigrent risque de reposer problème là ou ils immigrent. On a appris que des musulmans s’en sont pris à des chrétiens sur un navire, pour les jeter à la mer, reproduisant ce qui se passe sur terre, dans leur pays. On voit à travers cet événement, après les décapitations de Coptes (chrétiens) par les djihadistes, que la question des migrations contient aussi ses ingrédients explosifs avec des retours de bâton que l’on ne mesure absolument pas, en présentant tous ces candidats à l’asile comme des aspirants à la liberté et à la démocratie. Il n’y a rien de moins mécanique que cela. Faut-il encore se remémorer l’absence, pour l’essentiel, le 11 janvier dernier, de nos compatriotes issus de l’immigration qui n’étaient pas Charlie, pour encore le souligner ? Il y a une vraie crainte de rupture de l’équilibre sur lequel repose nos sociétés démocratiques, déjà malmenées par une crise économique et sociale profonde avec son versant politique, qui donne déjà à voir des points de rupture avec lesquels il ne faudrait pas trop jouer aux apprentis sorcier.
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Que celui qui a des yeux pour voir voit. Quant aux autres ...
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