La dernière bataille de France-Un livre du général Vincent Desportes
Le malaise français vient de ce que le peuple français ressent dans ses tripes qu'il n'est plus défendu par ceux dont cela devrait être l'honneur et la raison d'être, les gouvernants, les chefs de tous ordres.
Il n'est plus défendu dans sa culture, dans son mode de vie, dans sa langue, dans son histoire et dans ses racines, dans son paysage même, contre les menaces extérieures et contre les dangers intérieurs.
Pire, ce sont ses dirigeants qui, trahissant leurs devoirs les plus élémentaires, l'attaquent, remplis qu'ils sont d'un mépris de caste, l'accusant d'être «franchouillard». Chaque politicien pourrait redire les mots de Nicolas Sarkozy à Philippe de Villiers : « Tu as de la chance, Philippe, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid. Je ne m’intéresse qu’à l’avenir [en particulier le mien (peut-on supposer)]… »
Chaque voyage officiel à Bruxelles, à Berlin, à Washington, à Pékin ou à Doha est l'occasion d'une nouvelle trahison, les Français tremblent comme lorsque Pierre Laval allait à Berlin « Qu'est-ce que le maquignon a encore vendu ? ».
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