dimanche, décembre 27, 2015

La féodalisation, un moindre mal ?

Eric Verhaeghe s'inquiète à juste titre de la féodalisation de la Corse, avec toutes les dérives mafieuses et terroristes, non plus au sens d'attentats protestataires, mais au sens de contrôle social par l'équipe au pouvoir à l'aide de la menace et des pressions de tous ordres, façon Terreur atténuée, que cela suppose. Il y voit les prémisses de la féodalisation de la France.

Je luis donne entièrement raison et, pourtant, je me demande s'il ne se trompe pas de perspective.

En effet, l'alternative à la féodalisation, c'est un Etat-mamma hypertrophié qui impose le Grand Remplacement (1). En ce moment de transition, les deux cohabitent mais ils sont fondamentalement incompatibles.

On peut imaginer une troisième branche : un Etat recentré sur ses missions régaliennes qui protégerait ses nationaux. Mais c'est illusoire, puisqu'aucun des partis politiques qui pourraient un jour réformer l'Etat ne le propose ; même pas Le Front National qui promeut désormais un Etat-mamma, sans comprendre qu'il conduit, mécaniquement, conduit au Grand Remplacement (dont Marine Le Pen conteste d'ailleurs l'existence).

Il semble bien que nous n'ayons donc que deux choix : la féodalisation par déliquescence de l'Etat, le Grand Remplacement sous la pression de l'Etat-mamma.

Tant qu'à souffrir, je préfère être tyrannisé par un Français (ou un Corse si je suis corse) que vivre en terre d'islam. De plus, l'histoire prouve que, dans ce contexte, la naissance de communes libres est possible.

Enfin, l'information abondante et quasi-gratuite favorise les petits pays agiles.

C'est pourquoi, la mort dans l'âme, la féodalisation m'apparaît comme un moindre mal.



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(1) : comme je l'ai expliqué souventes fois, Etat-mamma et Grand Remplacement ont partie liée : les nouveaux arrivants justifient l'Etat-mamma de deux façons. Ils fournissent  perpétuellement des bataillons d'assistés et donc de clientèles, qui sont la raison d'être de l'Etat-mamma. Ils sèment les ferments de discorde et de guerre civile qui offrent un prétexte en or à l'Etat pour se mêler de tout, y compris de nos pensées.

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