Réflexion : Ce qui gangrène le spectacle de la F1
On connaît le cercle vicieux : la Formule 1 nécessite des investissements colossaux (on parle de plus de 400 M€ par an pour Mercedes), donc il est hors de question de prendre des risques, notamment des risques humains. C'est pourquoi les pilotes sont devenus de fades robots téléguidés depuis les stands.
Si les Formule 1 étaient autonomes, sans pilote à bord, les courses ne seraient pas très différentes.
Or, ce qui fait l'intérêt de n'importe quel sport, c'est que le spectateur puisse s'identifier à l'athlète. Qui va s'identifier à un robot ? Tout le reste, l'imagination technologique bridée, les circuits insipides, est du deuxième ordre.
C'est pourquoi Alain Prost a proposé, avec bon sens, d'en revenir au bon vieux panneautage. Et cela n'arrivera pas parce que c'est trop risqué. Les pontes de la Formule 1 préfèrent la mort lente par désintérêt du public à un risque immédiat.
Je vous parle de cela parce que cette situation me semble assez proche de la gestion de certains grands groupes ou de la France. Est-ce du au vieillissement de la population ? A l'absence de guerre ou de révolution pour renouveler la classe dirigeante ? Au fait que les vieux ne veulent pas laisser leur place ? Bernie Ecclestone gère la Formule 1 depuis 1971, Laurent Fabius a été ministre pour la première fois en 1981.
Gilles Villeneuve était aux antipodes des pilotes actuels :
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